J’ai vu à l’œuvre le clairvoyant Gérard Croiset
Aimé Michel
Gérard Croiset est le plus connu et le plus doué parmi les sujets qui ont été étudiés depuis 1926 par le professeur Tenhaëff, de l’université d’Utrecht.
Il était particulièrement réputé pour sa capacité à retrouver des personnes disparues…
Des dossiers, des faits, des témoignages
C’est à Utrecht, chez le professeur Tenhaëff, le spécialiste des « clairvoyants » que j’ai rencontré pour la première fois Gérard Croiset, le plus célèbre de tous les « clairvoyants ».
Qu’est-ce qu’un « clairvoyant »?
Un exemple fera comprendre de quoi il s’agit. Je cite d’abord le texte, et préciserai ensuite la source d’où il est tiré.
Le 20 juin 1950, le docteur J. Z. déposa en ma présence un pli cacheté sur la table pour qu’il serve d’inducteur à une expérience de psychoscopie. Les propos de Gérard Croiset furent enregistrés. Plus tard, le pli fut ouvert, et un commentaire ajouté à la suite de chacune des précisions alléguées par Croiset.
Croiset: Dans cette enveloppe se trouve une feuille de papier sur laquelle quelqu’un a formulé ses pensées. Le mot anthologie s’impose à moi. C’est une anthologie de ses pensées. Cet homme n’a-t-il pas été en contact avec un Allemand? Il se peut que l’homme même soit allemand… Maintenant, mes impressions se précisent. C’est une lettre d’un Allemand à un Allemand. Cet homme ne se laisse pas marcher sur les pieds. Il craint de dire quelque chose dont ses adversaires pourraient abuser pour le combattre.
Il craint de dire quelque chose dont ses adversaires pourraient abuser pour le combattre.
C’est un grand homme qui s’occupe d’expériences chimiques.
Cela aurait-il affaire avec la provocation artificielle de tumeurs?
Sa santé laisse à désirer.
Il a subi une opération de la vésicule biliaire.
Il souffre encore de douleurs.
Est-ce que la thérapie que cherche cet homme… a affaire avec l’énergie nucléaire?
Je reçois l’impression de matière radioactive. Maintenant le mot isotope s’impose.
Qu’est-ce que tout cela veut dire?
Commentaire: Dans l’enveloppe se trouvait le brouillon manuscrit d’une lettre adressée par un savant allemand à un collègue en Allemagne. Ce savant, domicilié aux États-Unis, était de passage aux Pays-Bas. La lettre contient un choix de ses idées sur un certain sujet de biochimie.
L’auteur du brouillon est très susceptible. Exact (c’est dans la lettre).
L’auteur est en effet un célèbre chimiste.
L’auteur fait des recherches sur la provocation artificielle de tumeurs chez les animaux.
Exact. Exact. Exact.
L’auteur fait en effet des recherches de chimiothérapie. Exact. Le brouillon parle en effet de substances radioactives.
Exact: le mot isotope figure sur le brouillon.
Dans quelle revue douteuse ce témoignage suspect a-t-il été publié? Et à qui fera-t-on croire qu’un homme peut connaître le contenu d’une lettre fermée s’il ne l’a pas vu, si nul ne le lui décrit, s’il ne dispose et n’a jamais disposé d’aucun moyen connu pour le savoir?
Voici mon témoignage
De ma visite, je rapporterai ce que j’ai vu, c’est-à-dire mon témoignage. Je rapporterai aussi ce que j’ai appris, c’est-à-dire – avec les références – les témoignages des autres. Ces témoignages, chacun les accueillera selon son système propre. Notre système, à nous, est simple: quand un compte rendu d’expérience est clair, bien fait, que le protocole exposé est expérimentalement irréprochable, conforme à la méthode scientifique, nous accordons la même confiance à l’astronome, au physicien, au chimiste et au parapsychologue. Et nous attendons que l’on nous dise pourquoi, toutes choses égales d’ailleurs sur le plan de la méthode, il faut a priori tenir certains savants pour véridiques et certains autres pour menteurs.
De Croiset, je savais avant de le rencontrer tout ce que l’on peut savoir d’un homme étudié depuis vingt ans par des psychologues publiant les résultats de leurs recherches.
Les résultats les plus spectaculaires ont été obtenus par Tenhaëff lors de l’étude des clairvoyants (plusieurs dizaines utilisés par la police hollandaise). C’est cette étude qui a donné son relief unique à la personnalité de Gérard Croiset, actuellement le clairvoyant le plus doué et le plus célèbre du monde.
J’ai vu des forces inconnues à l’œuvre
– Toutes mes activités, m’a dit Croiset lui-même, n’ont qu’un but et qu’une ambition: amener à la conscience les forces inconnues de la pensée.
Pour voir ces forces inconnues à l’œuvre dans un homme, point n’est besoin, je l’ai dit, de rencontrer Croiset. Outre les nombreuses publications de Tenhaëff lui-même, il suffit de lire les journaux néerlandais. Je savais, certes, que la police hollandaise utilisait couramment les clairvoyants, surtout pour retrouver les enfants perdus ou noyés (nombreux dans ce pays de canaux), les meurtriers et les voleurs. Mais au cours de mon précédent voyage en Hollande, il y a quelques années, il ne m’avait pas été possible de voir jusqu’où allait cette collaboration. C’est bien simple: elle est quotidienne. La Revue technique de la police elle-même publie les comptes rendus des résultats obtenus grâce à la collaboration des clairvoyants, et surtout de Croiset. Tous les cas sont étonnants, mais certains sont fantastiques. En voici quelques-uns.
Un enfant disparaît. La police, aussitôt alertée, ne trouve rien. Aucun indice, aucune trace, rien qui puisse orienter son enquête. Le commissaire chargé de l’affaire téléphone à Croiset.
– Voici ce que je vois, dit-il aussitôt à l’autre bout du fil. Un canal avec un pont sur la gauche et une tour, des maisons. Revenons au canal. Sur le quai, il y a une caisse basse, rectangulaire, pleine de sable. Cette caisse est fermée par un couvercle. Le couvercle est cadenassé. Je vois le cadenas, il est de telle marque. L’enfant est noyé. Son cadavre est dans le canal, là où le coupe la ligne droite joignant la caisse de sable à la tour. Attendez! Je vais vous dessiner tout cela.
Croiset dessine sa vision. Les policiers, dessin en main, cherchent dans la ville. Hélas! il y a tant de canaux que le temps passe. Ils donnent alors le dessin aux journaux qui le publient. Le site est trouvé. Tout y est: la tour au fond, le pont, la caisse, le cadenas, la marque du cadenas. Il ne reste qu’à draguer. On drague. Et on trouve le cadavre. J’ai vu le journal où étaient publiés le dessin et la photo des lieux. Le dessin est très exactement le schéma de la photo.
La police utilise couramment ces forces inconnues
Ce cas est-il exceptionnel? Non seulement il ne l’est pas, non seulement Tenhaëff a pu remplir un livre entier de faits semblables, mais la vie de Croiset est tissée de faits encore plus extraordinaires. La police hollandaise y est accoutumée et prend la chose avec beaucoup de flegme. Elle utilise indifféremment la clairvoyance de Croiset, sans autre souci que le rendement, ou son sens prémonitoire. Elle a parfois essayé de prendre ce sens en défaut, et le résultat obtenu confirma ce que nous avons maintes fois souligné ici: à savoir que les théoriciens de la physique avancée, actuellement aux prises, on le sait, avec l’épistémologie du temps et de l’espace, trouvent dans la parapsychologie leur authentique terrain de jeu. Si ce domaine n’était en France voué à la clandestinité par l’obscurantisme borné de pontes que hante la terreur de se voir dépassés par leurs élèves, la parapsychologie devrait, au même titre que la relativité et les quanta, inspirer les réflexions des physiciens. C’est d’ailleurs bien, en fait, ce qui se passe sous le manteau. Mais ceci est une autre histoire. Voici un cas, donc, où la police hollandaise s’est peut-être battue avec une loi encore inconnue de la physique.
Même début de scénario que ci-dessus: enfant disparu, pas de traces, enquête bloquée dès le départ. Coup de téléphone à Croiset. On était alors un vendredi.
– Je vois un certain paysage au bord d’un canal (description du paysage, comportant notamment une petite maison étroite avec toit très pointu). Mais, attendez, ajoute Croiset, je ne sais pas où se trouve maintenant le corps de l’enfant, qui est noyé. Je n’en sais rien et ne peux vous le dire. Le lieu que je viens de vous décrire est celui où vous le trouverez mardi prochain, au matin, flottant sur l’eau juste devant la petite maison au toit pointu.
Munie de la description, la police chercha l’endroit décrit et, cette fois, le trouva. On dragua devant la petite maison au toit pointu: rien. Détail psychologique révélateur de l’opinion de la police hollandaise sur les capacités de Croiset: le commissaire chargé de l’enquête ne douta pas un instant que le cadavre serait là à la date annoncée. Mais il voulut faire mentir le prophète: « Si le cadavre doit se trouver là mardi matin, déclara-t-il, c’est qu’il est maintenant quelque part en amont, puisqu’il ne saurait remonter le courant. Nous allons draguer en amont, le retrouver avant mardi et donc l’empêcher d’arriver jusqu’à l’endroit prévu par Croiset. »
On dragua samedi, dimanche, lundi, en vain. Et le mardi matin, le corps émergeait doucement de l’eau devant la petite maison au toit pointu.
Question: pourquoi le commissaire ne put-il retrouver le cadavre? Est-ce par hasard? La prémonition de Croiset supposait-elle cet échec? Le rendait-elle inévitable? Sommes-nous là devant un aspect totalement inconnu de ce que nous appelons le temps? Ou bien, l’idée d’un temps définissable par un nombre unique – notre idée du temps – est-elle erronée?
Personnage hors du commun, Gérard Croiset reste, avec le français Raymond Réant, l’un des cas psychiques les plus étonnants du XXe siècle.
Un homme impressionnant
La seule explication « rationnelle » de tels faits est évidemment que le brave Croiset passe son temps à noyer des enfants dans tous les canaux hollandais, ce qui lui permet de les retrouver à coup sûr.
Il ne se contente d’ailleurs pas (avec la complicité de la police hollandaise) de ce genre de méfaits. Il égare des objets, il fait disparaître des chiens, il commet force meurtres passionnels et assassinats divers, non seulement en Hollande, mais jusqu’aux États-Unis, où il a débrouillé à distance plusieurs affaires criminelles.
On n’imagine pas en France jusqu’où cela va. Ceux qui le connaissent sont tellement familiarisés avec ses dons qu’ils ne se fatiguent plus à chercher les objets perdus: ils lui téléphonent. J’ai nommé, tout à l’heure, parmi les parapsychologues hollandais, l’inspecteur de l’enseignement Van Busschbach, de Haarlem. Voici un cas tout à fait typique survenu à ce monsieur.
Un jour, en avril 1955, il remarque que plusieurs centaines de documents qu’il avait provisoirement confiés pour étude au département de mathématiques d’un organisme de La Haye ne lui avaient pas été retournés. Il écrit, on ne trouve pas les documents. Échange de lettres qui dure six mois, sans résultat: Van Busschbach affirme qu’il n’a rien reçu, et le responsable de La Haye que, en dépit d’une enquête approfondie, il ne retrouve rien et que, par conséquent, ces documents ne sont plus en sa possession.
Le 13 octobre, Van Busschbach, de guerre lasse, téléphone à Croiset. Réponse instantanée de celui-ci:
– Vos documents se trouvent dans une pièce meublée de deux hautes armoires, d’un bureau, d’un fauteuil de bureau, d’une chaise tournante à trois pieds et d’un pupitre dont la partie supérieure est verte. Les documents sont dans l’armoire de droite.
Muni de ces précisions, Van Busschbach prend le lendemain le train pour La Haye, se rend au siège du département mathématiques où ses documents ont été perdus, cherche la pièce répondant à la description, la trouve et, sous le regard médusé du personnel, ouvre l’armoire de droite et met du premier coup la main sur les six cents documents égarés.
On pourrait continuer indéfiniment. Cela ferait un livre. Que l’on me permette seulement, pour terminer, de rapporter ici quelques impressions personnelles. Ce qui frappe, dès le premier contact avec Croiset, et qui, d’ailleurs, ne cesse par la suite de se confirmer, c’est le stupéfiant dynamisme de cet homme. Si les mots force vitale, élan vital ont un sens, ils ne s’appliquent à personne mieux qu’à lui. On a, à bavarder avec lui et à le regarder, le sentiment d’une présence écrasante, d’une inépuisable énergie. Sous les sourcils blancs à force d’être blonds, les yeux d’un bleu très vif rayonnent de malice et de gaîté.
J’ai vu Gérard Croiset conduire sa voiture en « voyant »
Nous bavardons dans le laboratoire de l’Institut, Tenhaëff servant d’interprète. Grands gestes, éclats de rire. Soudain Croiset s’assied et réfléchit, les yeux baissés. On le sent bouillonner, mais son corps est immobile, non pas contenu, mais au repos, pleinement relâché. Cela dure trois ou quatre minutes, puis Tenhaëff lui dit quelque chose en néerlandais, et le bouillonnement explose en un énorme éclat de rire. Le dynamisme physique, un instant endormi, se réveille. Il gesticule, il se promène de long en large.
L’étrange est que ce dynamisme qui semble physique ne doit cependant rien au muscle. Croiset est le contraire d’un athlète. Ses mains charnues et colorées n’ont rien de battoirs. Le corps, plutôt grand, est en finesse. Il respire l’aisance. Les cheveux roux, toujours ébouriffés, me rappellent ceux de Cocteau, à la couleur près.
– Il faudrait aussi, me dit Tenhaëff, que vous voyiez le cadre où il vit. Son bureau, son appartement, ses objets familiers.
Ce cadre, je le dis tout de suite, sera celui, parfaitement interchangeable, du Hollandais moyen: propreté nordique, bibelots, plantes vertes, hôtesse plantureuse penchée sur une tapisserie. Mais je vais, pour m’y rendre, connaître une des grandes émotions de ma vie.
Il est plus de 21 heures. Un orage vient de crever sur la ville brûlante, noyant dans ses vapeurs les rues encombrées d’autos et de bicyclettes. Nous nous entassons à cinq dans la voiture de Croiset, lui au volant, Tenhaëff, Nicky Louwerens, Klautz (le rédacteur en chef de notre édition hollandaise) et moi. En vingt secondes, les glaces closes sont recouvertes d’une épaisse buée que Croiset efface devant lui d’un revers de main. Les essuie-glaces débordés par la trombe ne montrent de la rue qu’un obscur tunnel traversé de reflets mouvants: le temps rêvé des tôles embouties et des carambolages. Et Croiset démarre.
Un instant, je reste muet, croyant à une manœuvre particulière, par exemple la nécessité de prendre le large, en vitesse, entre le passage de deux camions. Mais non. Cinquante, soixante, soixante-dix, Croiset double, fonce sans ralentir et sans jouer des feux dans les croisements, sans visibilité. Cela dure une demi-minute, puis je n’y tiens plus:
– Eh! dis-je, cramponné au dossier qui me fait face, il est fou? Que se passe-t-il? Avons-nous la police à nos trousses?
Mes voisins me regardent, vautrés sur les coussins, un peu rigolards, aussi à l’aise que tout à l’heure devant leur café au lait traditionnel du soir.
– Don’t worry, répond Tenhaëff. C’est sa façon de conduire.
– Il conduit toujours ainsi?
– Oui.
– Et il n’a jamais d’accident?
– Non. D’ailleurs, regardez bien. En fait, il ne conduit pas toujours ainsi. Parfois il sait ce qui arrive sur sa droite, parfois non. Mais il sait quand il sait et quand il ne sait pas.
De quel mystérieux radar dispose cet homme?
Cela devient passionnant. Je me penche derrière Croiset et regarde par-dessus son épaule, à travers la glace. Je vois exactement ce qu’il voit. Voici un croisement. Les deux rues, la nôtre et l’autre, sont étroites. Des voitures avancent doucement sur les deux voies, et dans les deux sens. Croiset double, fonce sans avertissement de phares. Grands dieux! et s’il y avait un camion? Mais il n’y en a pas. Il n’y en a pas: c’est si simple! Coup d’œil au compteur: soixante. Deux fois, trois fois, même manège: tout le monde ralentit, sauf nous, qui doublons même au croisement. Autre croisement. Cette fois, coup de frein. Compteur: vingt. Qu’y a-t-il? Je ne vois rien. Mais une voiture, jusque-là invisible, surgit sur la droite, défile devant nous, et Croiset redémarre. Pendant plusieurs minutes, la même incroyable expérience se déroule sous mes yeux. Croisement, nous fonçons sans ralentir: il n’y avait rien. Nous ralentissons, et un véhicule sort de l’ombre sur notre droite.
Cette fois, il conduit comme tout le monde
Soixante, soixante-dix, quatre-vingt. Et soudain, soixante, quarante, trente. Un croisement. Croiset stoppe presque, penché sur la vitre. Il joue des phares, scrute l’ombre sur la droite comme le commun des mortels. J’attends l’auto ou le camion. Mais non, il n’y a rien. Croiset franchit prudemment le carrefour, se met à quarante et y reste. Cette fois, il conduit comme tout le monde. Trois ou quatre carrefours sont ainsi franchis au ralenti, après le cérémonial classique et exigé par le code: presque arrêt, jeu de phares, coup d’œil à droite et à gauche, et redémarrage prudent. Mais cela ne dure pas. Bientôt le mystérieux radar se remet à fonctionner, le conducteur se décontracte, recule vers le dossier. De quarante, la vitesse repasse à soixante-dix ou quatre-vingt et, à chaque carrefour, l’impossible performance se reproduit: avant d’avoir vu, Croiset sait si quelque chose arrive sur sa droite ou non.
Existe-t-il fragilité plus pathétique que celle des commencements?
Je pousse un soupir, renonce à regarder davantage et me laisse aller sur l’accoudoir. Au fond de moi vient de naître pour la millième fois le sentiment familier, si familier, qui a guidé nos vies depuis vingt ans et nous a rassemblés dans cette revue, Planète, maintenant la chair de notre chair: la lassitude surmontée. Est-il au monde quelque chose de plus précieux que l’âme humaine en train de s’éveiller dans l’angoisse et l’incertitude d’elle-même? Existe-t-il fragilité plus pathétique que celle des commencements? Et Croiset le clairvoyant, petit bourgeois d’Utrecht, est un de ces commencements sacrés. Sa personne est sans importance et sujette à toutes les faiblesses. Mais dans la pensée aux voies inconnues qui guide sa main et conduit notre auto à travers le grouillement de la ville, je reconnais le travail de la même force qui nous arracha jadis à l’animalité et poursuit, à travers nous, son éternelle route. Comme il est difficile de l’étudier, et plus encore d’en parler, quand le premier réflexe de l’imbécillité est naturellement de se raccrocher à elle-même et de ne rien voir au-delà! Comme il serait plus facile de braire avec les ânes et de convenir, une fois pour toutes, que l’évolution s’est arrêtée à M. Galifret! Il est vrai qu’à la fin les pierres elles-mêmes se mettraient à hurler.
Mais nous arrivons, et les portières s’ouvrent.
Je vous en prie, monsieur Croiset, passez devant. Vous connaissez le chemin…
Pour aller plus loin…
La revue de référence :
Cet article est extrait de la revue Parasciences n°113 que vous pouvez découvrir en suivant ce lien : https://jmgeditions.fr/index.php?controller=search&orderby=position&orderway=desc&search_query=113&submit_search=
Le livre de référence :
Nous avons publié un ouvrage incontournable consacré à ce grand chercheur que fut Aimé Michel : https://jmgeditions.fr/index.php?controller=search&orderby=position&orderway=desc&search_query=aimé+michel&submit_search=
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