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La Douzième Porte ou l’apocalypse intime : à propos du dernier livre d’Edith Gauthier

Un voyage intérieur à travers les blessures du passé, les illusions du présent et les dimensions cachées de la conscience

Une exploration radicale de l’âme et du temps

Avec La Douzième Porte ou l’apocalypse intime, Édith Gauthier signe un ouvrage aussi singulier que puissant à la croisée de la thérapie spirituelle, de l’auto-initiation et de la métaphysique incarnée.

Bien plus qu’un récit ou qu’un manuel de développement personnel, ce livre est une traversée initiatique, où l’introspection devient la clef d’un retournement du regard sur soi, sur le monde, et sur le temps lui-même.

Au cœur de cette démarche se trouve une idée subversive, lumineuse et dérangeante : « Le passé se module en fonction de notre présent ». Cette phrase, entendue du professeur Aziz El Amrani Joutey, agit comme un aphorisme de départ. À rebours des croyances communes selon lesquelles le passé serait figé, Édith Gauthier nous invite à revisiter nos fondations intimes, non pour les effacer, mais pour les transmuter. L’apocalypse, au sens étymologique de « révélation », s’accomplit ici dans le fondement même de notre être.

Un livre holographique

Chaque chapitre de La Douzième Porte fonctionne à l’image d’un hologramme, comme la facette d’un ensemble : chaque partie contient le tout, et le tout se reflète dans chacune de ses parties. Loin de toute linéarité didactique, Édith Gauthier propose une écriture intuitive, vivante, ponctuée d’expériences personnelles, de méditations poétiques, de réflexions existentielles et de dialogues entre traditions spirituelles anciennes et découvertes scientifiques récentes.

Le lecteur chemine entre l’éveil, le karma, l’Astral, la mémoire cellulaire, la dualité, les dimensions parallèles, l’incarnation… mais aussi entre les traumatismes de l’enfance, les schémas répétitifs et les croyances limitantes. Dans ce processus, le corps est d’une importance capitale Puisqu’il est le lieu de cette transmutation : « C’est à travers le corps que nous créons notre réalité. »

Trois révélations pour ouvrir une Porte

Au centre du récit, trois éléments-clés forment ce que l’auteure appelle une « triangulation ». Trois instants de bascule dans sa propre conscience :

  1. La parole d’Aziz El Amrani Joutey, déjà évoquée, qui renverse la flèche du temps.
  2. La symbolique de la Première Porte du Livre des Morts de l’Égypte antique, où l’âme offre son cœur pour être pesée. C’est la lignée des coeurs, de l’amour inconditionnel, l’âme dit « dans ma paume mon coeur de ma mère ».
  3. Et enfin – plus dérangeant – le cas singulier du cannibale Issei Sagawa, dont l’acte, observé d’un regard neutre, devient, au-delà du fait divers, un symbole extrême de fusion : « Aimer, c’est intégrer l’autre, le reconnaître en nous-même, l’infuser. »

Cette triangulation devient le socle d’une réflexion profonde sur l’unité, la non-dualité et ce qu’on appelle l’amour inconditionnel considéré ici, non pas comme émotion, mais comme état d’être. Il ne s’agit pas dans ce livre de juger, mais d’oser penser autrement, en dehors des cadres, des dogmes et des conditionnements.

Un voyage dans le mille-feuille du temps

L’un des apports les plus stimulants du livre réside dans sa vision du temps et des dimensions. Édith Gauthier s’inspire des travaux de Philippe Guillemant, des sagesses anciennes et des expériences d’éveil pour proposer une cosmologie où le temps n’est pas linéaire, mais “feuilleté”. Un temps dans lequel passé, présent et futurs potentiels coexistent. Notre conscience, en modulant sa fréquence, peut voyager dans ces couches superposées, accéder à d’autres « Moi » disséminés dans des univers parallèles – à condition de ne pas s’y identifier. Il s’agit de voir, de comprendre, puis de revenir à soi.

Cette idée éclaire la thématique du karma, que l’auteure reconsidère d’un regard innovant. Dans son optique, le karma n’est pas une dette figée mais un effet boomerang, une mémoire active que l’on peut désactiver. Notre libre arbitre entre en jeu car il ne tient qu’à nous, dans l’instant présent, de neutraliser les charges émotionnelles associées à nos souvenirs et d’en extraire la conscience pure.

Entre illusion du moi et vérité de l’être

Le cœur du cheminement proposé par Édith Gauthier est celui du passage de la dualité à l’unité. Dualité entre le moi et les autres, entre l’aidant et l’aidé, entre le bien et le mal, entre l’ici et l’au-delà. En dissolvant les identifications, en se désengageant du rôle de sauveur ou de victime, l’être retrouve sa dimension originelle, sa souveraineté intérieure. L’unité n’est pas une abstraction, mais une vibration vivante, une lumière à incarner.

Ainsi, l’empathie, la compassion, la volonté d’aider, même nourries de bonnes intentions, peuvent nourrir la séparation si elles ne sont pas transcendées. Ce que propose l’auteure est radical : ne rien vouloir, être simplement là, en présence, en canal. Et c’est ce rayonnement silencieux, sans ego, qui guérit.

Une écriture incarnée, vivante, parfois rude

Ce livre n’est pas une synthèse académique ni un manuel de bien-être au langage édulcoré. Il est traversé de fulgurances, de retours sur soi, d’expériences mystiques, d’aveux crus, d’interrogations métaphysiques. L’auteure évoque ses propres blessures, ses visions, ses états modifiés de conscience, ses colères, ses refus. Elle s’interroge sur la pertinence des traditions orientales pour une Occidentale, refuse les injonctions spirituelles, critique les chemins tout tracés et les recettes miracles. Elle assume de se libérer du connu, jusque dans sa forme d’écriture.

La Douzième Porte est un livre exigeant, mais généreux. Il ne s’impose pas : il propose. Il ne cherche pas à convaincre : il invite. Il ne donne pas de réponses, mais ouvre des possibles.

Une lecture transformatrice

Ceux qui cherchent à comprendre les mystères de leur existence, à sortir des schémas répétitifs, à guérir autrement que par l’analyse ou les dogmes, trouveront dans ce livre un compagnon de route atypique et précieux.

Ceux qui ont expérimenté une EMI, une montée de kundalini, une crise existentielle majeure y reconnaîtront des résonances intimes.

Ceux qui explorent les états modifiés de conscience, la physique de la conscience ou les mémoires cellulaires y trouveront matière à réflexion.

Mais, surtout, ce livre s’adresse à ceux qui acceptent de ne pas savoir, qui osent se dépouiller de leurs identités provisoires, qui sentent au fond d’eux-mêmes que la vérité n’est pas une connaissance, mais une présence.

Sommaire

Préface

Avant-propos

Qui suis-je ?

La Genèse

Les éléments de la triangulation

  • Premier élément : Aziz El Amrani Joutey
  • Deuxième élément : la Première Porte
  • Troisième élément : Essei Sagawa

Le concept de la triangulation

Nos bases

La programmation

Comment vivre en paix avec notre passé ?

  • L’Éveil
  • Le Temps
  • Les dimensions parallèles
  • Le monde Astral – Le Bas Astral et le Haut Astral
  • Vies antérieures et Karma

Quelle réalité ?

La dualité

Empathie et compassion

Incarnation

Se libérer du connu

La fusion

Et si ? Pratique 1

Demandes et réalité

La Réalisation du soi

L’Absolu

La Douzième Porte

Les regrets

Abandonnez vos recherches – La Paix

Le Livre des Portes

Pratique 2

Conclusion

Bibliographie

Remerciements

Conclusion

Avec La Douzième Porte, Édith Gauthier propose un ouvrage de maturité, à la fois intime et universel, dérangeant et apaisant, philosophique et incarné. Dans un monde saturé de discours formatés, sa voix porte l’écho d’une sagesse nue, d’une conscience opérative, d’un amour sans objet.

La Douzième Porte est un livre qui se lit moins qu’il ne se vit, un livre qui ne se classe pas – il se traverse… comme une porte.

Informations techniques

    • Titre : La Douzième Porte ou l’apocalypse intime
    • Auteure : Édith Gauthier
    • Éditeur : JMG Éditions
    • Collection : Mutation
    • Format : broché – 155 x 210 mm
    • Nombre de pages : 108
    • ISBN : 978-2_35784-26-1
    • Prix TTC public : 14, 00 euros
    • Date de parution : mai 2025
    • Diffuseur/distributeur : DG diffusion (Europe) Flammarion (Canada)

À propos d’Édith Gauthier :

Edith Gauthier, Polymathe : elle entrera aux Art Décoratifs, puis, des études d’Archéologie, d’Histoire de l’Art, de Sciences et Philosophie des Religions, incluant les écritures sémitiques, développèrent sa passion pour l’Histoire et la recherche.

Ces passages, dont principalement les Art Décoratifs, l’ont mené à la restauration d’œuvre d’art, qui fut longtemps son métier et à aimer le beau, l’harmonie, le geste créatif et l’Histoire.

Des expériences spirituelles, dont une EMI, lui firent prendre conscience d’autres réalités, elle étudia les Tarots comme ouvrage alchimique, ce qui lui ouvra d’autres portes.

Ainsi en éternelle recherche, un passage vers le chamanisme, à ses débuts en France, lui montrèrent les mondes parallèles et les voyages dans d’autres dimensions.

Ses pas la menèrent, en 1985, à l’étude et à la pratique du druidisme, sur lequel elle écrira un ouvrage de fond : « L’héritage des Anciens » et les rituels contemporains.

Passionnée par la découverte des nouvelles sciences et l’épigénétique, dès 2016, elle s’investira dans la pratique et l’enseignement du Reiki, initiée par Hiroshi DOÏ Senseï.

Elle fonda ensuite sa propre École : le Gendai-Reiki Fudo Myo et à la suite un syndicat : le SNPER, pour mettre en lumière cette profession, ainsi de nombreux ouvrages pédagogiques virent le jour.

À « la recherche de la Vérité » elle s’engage dès 1987 dans des appartenances plus philosophiques, afin de « rassembler ce qui est épars », affirmant ainsi sa passion pour l’Egypte antique sur le plans ésotérique et philosophique.

Elle rencontra Nassim Haramein et L’Univers connecté, Gregg Braden et le pouvoir de l’intention, puis la rencontre avec Aziz El Amrani Joutey et sa transmission, dès 2016 ; Soufi et biologiste, fut décisive pour affirmer un autre ailleurs, vibratoire, fréquentiel, matriciel, en corrélation avec l’Advaïta.

Elle nous dit : « j’ai toujours la sensation que ce n’est pas moi qui écris, mais une conscience qui ruisselle en moi et prend ma main pour me guider, ainsi, j’apprends en même temps que je couche des mots sur le papier ou que je les pianote sur mon clavier. »

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Jean-Michel Grandsire

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