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L’origine des Dieux… un livre révolutionnaire entre ovnis plasmatiques et contacts multidimensionnels

Un article d’Andrew Collins & Greg Little

Dans un ouvrage qui vient d’être traduit de l’anglais et publié chez JMG éditions (septembre 2023), deux chercheurs britanniques posent le problème du phénomène ovni et des contacts multidimensionnels dans une optique originale dont cet article essentiel nous expose les grandes lignes.

Quand vous pensez aux OVNIS, quelle est la première chose qui vous vient à l’esprit ? Des vaisseaux spatiaux et des extraterrestres ? Des contacts avec des extraterrestres ? Les prémices d’une divulgation publique imminente ? La réponse la plus évidente est oui pour tout, du simple fait que, depuis la première apparition d’objets étranges dans notre ciel de l’ère moderne, l’explication de leur apparition a toujours été de supposer qu’il s’agissait de véhicules spatiaux pilotés par des entités biologiques hautement évoluées provenant d’autres systèmes stellaires. De plus, nous décrivons souvent les OVNIS comme « volant », « planant », « stationnaire » ou « atterrissant », ce qui renforce l’idée qu’il s’agit d’un matériel spatial.

Figure 1. Une prétendue soucoupe volante apparue au-dessus de Passaic, New Jersey, en 1952 (domaine public).

Un parti pris inconscient                

En tant qu’enquêteur prolifique sur les OVNIS depuis les années 1970, j’ai abordé le sujet en croyant que les véritables OVNIS étaient des vaisseaux éclaireurs envoyés sur terre depuis un vaisseau mère en orbite. S’ils étaient trop petits pour être habités, je supposais qu’il pouvait s’agir d’engins contrôlés, des sondes peut-être, envoyés pour surveiller les actions des êtres humains sur Terre.

Très vite, cependant, je me suis rendu compte que quelque chose clochait dans cette approche mécaniste du phénomène OVNI. Certains témoins, parmi les meilleurs cas où des objets ont été vus de très près, avaient auparavant fait l’expérience d’une activité paranormale : fantômes, poltergeist, sensation de présence, etc. et/ou se considéraient comme des sujets psi.

Comment expliquer cela ? Les ufonautes ont-ils choisi certains types de personnes pour se manifester, ou bien toutes ces personnes étaient-elles simplement des menteurs ou souffraient-elles d’une sorte de maladie mentale ?

Un objet sensible ?

Un problème encore plus important est le fait que certains témoins ont dit que les OVNIS vus de près étaient en interaction avec leurs pensées, presque comme si l’OVNI disposait d’une certaine manière d’une sensibilité. Cela n’avait aucun sens, puisque si vous voyez un Boeing 747 traverser le ciel, il ne modifie pas sa trajectoire ou ne s’arrête pas simplement parce que vous le regardez… mais c’est pourtant ce que faisaient certains ovnis.

Inspiré par la lecture de livres écrits par des ufologues perspicaces comme Jacques Vallée et John Keel, j’ai commencé à comprendre que le phénomène OVNI n’était pas aussi simple que je l’avais cru. En fait, après sept années intenses de recherches sur les OVNIS, la plupart du temps pour le compte de l’UFO Investigators Network (UFOIN), géré conjointement par la British UFO Research Association (BUFORA) et le magazine Flying Saucer Review, j’ai été désillusionné par l’hypothèse des OVNIS « tôle et boulon ». Cela m’a incité à penser que le sujet n’avait aucun sens. J’ai donc abandonné les enquêtes sur les OVNIS et j’ai commencé à concentrer mon attention sur d’autres types de mystères anciens et plus modernes.

Les lumières de la Terre

C’est alors que j’ai découvert un livre qui a changé ma vision des choses. Il s’agit de Earth Lights de Paul Devereux, publié en 1982. Il était à l’époque rédacteur en chef du magazine The Ley Hunter et, dans ce livre extraordinaire, il démontrait habilement que l’apparition de lumières mystérieuses et d’objets plus structurés (j’ai failli utiliser le terme biaisé de « vaisseau ») était générée pour la plupart par une activité électromagnétique associée à des facteurs géologiques intenses tels que des lignes de faille, des plaques tectoniques et d’importants dépôts de certains minéraux comme le quartz et les minerais métalliques. Cela était dû au fait que certaines roches ont la capacité, lorsqu’elles sont mises sous pression, de libérer des particules subatomiques appelées électrons qui, en atteignant l’air libre, deviennent des formes lumineuses manifestes.

Interaction…

Dans Earth Lights, Devereux fait référence à la manière dont ces objets lumineux, qui, en toute honnêteté, représentent la grande majorité des observations d’OVNIS, sont capables de répondre à l’interaction de la conscience humaine. Il cite même un exemple où un objet amorphe vu dans le ciel lorsqu’il était étudiant s’est transformé sous ses yeux, presque comme s’il le faisait pour lui seul.

Dans Earth Lights et dans sa suite Earth Lights Revelations, Devereux présente de nombreuses preuves que la plupart des OVNIS modernes ne sont que des variations d’un phénomène mondial qui hante l’humanité depuis des centaines, voire des milliers d’années, et qui a peut-être même inspiré les anciens à construire des lieux sacrés à des endroits où d’étranges lumières apparaissaient régulièrement.

Constructions en plasma

Ces idées ont révolutionné ma conception des OVNIS, et au cours des trois décennies suivantes, j’ai exploré le sujet dans de nouvelles directions pour tenter de mieux comprendre la véritable nature du phénomène. J’en ai conclu que de nombreux OVNIS étaient probablement construits à partir d’une substance nébuleuse appelée plasma, le quatrième état de la matière dans l’univers, après les solides, les liquides et les gaz ; en effet, c’est à partir du plasma que toute autre matière physique prend naissance. Le plasma peut être créé par l’excitation d’un gaz, qui provoque la séparation des électrons de leur noyau. Ils heurtent d’autres atomes, les obligeant à perdre certains de leurs propres électrons. Cela crée une réaction en chaîne où des environnements entiers d’électrons libérés existent dans des champs électromagnétiques auto-générés.

Au même moment, les électrons produisent des millions de petits photons de lumière, qui agissent comme une ampoule qui s’allume pour révéler la présence d’un objet scintillant que la science appelle un plasmoïde. Ces objets peuvent rester visibles de quelques microsecondes à plusieurs minutes, parfois même plus longtemps. Les plasmoïdes peuvent être minuscules ou mesurer plusieurs mètres de diamètre. Certains sont même plus grands. Ils peuvent se manifester individuellement ou en grappes. En apparence, ils peuvent être des boules, des ovales ou des lumières de différentes couleurs, ou se manifester sous la forme d’étranges brouillards lumineux ou de structures apparemment solides, comme les OVNIS classiques. Ils peuvent se diviser en deux, se combiner, disparaître pour réapparaître ensuite, ou disparaître rapidement à l’abri des regards. Ils peuvent se manifester le jour ou la nuit. Ceux qui s’approchent trop près des environnements plasmiques peuvent s’attendre à subir des effets électrostatiques, des interférences électromagnétiques, la désactivation des équipements électriques, des nausées et des vertiges, et même des expériences transformatrices semblables à des visions, des rêves éveillés ou des états mystiques d’épiphanie.

La façon dont les plasmoïdes maintiennent leur existence une fois créés reste un mystère pour la science. Ce que nous savons, c’est que le plasma constitue environ 99 % de l’univers physique et qu’il est la clé pour tout comprendre, de la fusion nucléaire dans les étoiles aux étoiles à neutrons, en passant par les trous noirs, les trous blancs, la formation des éclairs, les éruptions solaires, les aurores boréales et même le fonctionnement de votre téléviseur intelligent !

Figure 2. Reconstruction montrant deux boules de lumière plasma qui ont dansé devant des témoins dans la vallée de Dovedale, en Angleterre, en mars 1993.

Au-delà de l’espace-temps

Les physiciens se réfèrent souvent au plasma comme à un simple gaz ionisé, bien que cela ne lui rende pas service puisqu’il s’agit d’un état d’existence unique qui a montré des qualités suggérant qu’il peut agir de manière sensible comme s’il était vivant, ce qui est souvent rapporté en association avec la manifestation des OVNIS. Tout aussi significatif est le fait que, à mon sens, le plasma semble être capable d’héberger des environnements multidimensionnels. Cela signifie qu’au lieu d’opérer dans trois dimensions d’espace et une dimension de temps, les environnements de plasma sont maintenant considérés comme utilisant quatre dimensions d’espace. Si c’est le cas, cela signifie que les plasmoïdes pourraient agir comme des points d’accès à un espace de dimension supérieure, ce qui suggère qu’ils pourraient produire des distorsions mineures dans le tissu de l’espace-temps.

Univers à bulles

Ce sont ces idées que j’ai explorées dans des livres comme Alien Energy (1994) et surtout dans LightQuest (2012). J’ai proposé que certains enlèvements liés aux OVNIS et aux cas de « missing time »  (épisodes de temps manquants rapportés par les abudctés) puissent être le résultat du passage des personnes impliquées dans de tels phénomènes dans des environnements électromagnétiques fortement chargés créés par des constructions de plasma. Ce faisant, ils sont emmenés hors de l’espace-temps normal dans ce que j’ai théorisé comme étant un environnement quadridimensionnel ou multidimensionnel, une sorte d’univers-bulle, qui est capable de recouvrir de façon temporaire notre univers physique.

Figure 3. Reconstruction d’un OVNI à plasma émettant des champs électromagnétiques suffisamment puissants pour déformer l’espace-temps.

L’interaction bidirectionnelle entre le phénomène et l’esprit humain crée l’impression que la (ou les) personne(s) concernée(s) se trouve(nt) dans un lieu correspondant à une réalité qui leur est propre, que ce soit un véhicule extraterrestre ou la demeure des fées (comme c’était le cas à l’époque médiévale), ou encore, si une personne est particulièrement religieuse, le royaume des cieux. Ces expériences, à l’intérieur de ces réalités temporaires, apparaîtront comme parfaitement “réelles”. Ensuite, en sortant de l’univers-bulle et en réintégrant l’espace-temps normal, le sujet constatera que des heures, des jours, des semaines et même, dans certains cas historiques rares, des années, se sont écoulés dans le monde extérieur.

Figure 4. Personne ne peut prédire à quoi pourrait ressembler un être N, puisqu’il est quadridimensionnel par nature, mais c’est certainement ainsi qu’il est apparu à des personnes lors de prétendues expériences d’enlèvement. Nous voyons ici une impression d’artiste de l’une des entités de l’incident d’Allagash, qui a eu lieu à Allagash, dans le Maine, en août 1976 (crédit : Yuri Leitch).

L’origine des dieux

Nombre de ces idées sont développées plus avant dans mon dernier livre Origins of the Gods, co-écrit avec Greg L. Little (avec une préface d’Erich von Däniken), dans lequel nous concluons que les intelligences vues en association avec des constructions plasmatiques ou des plasmoïdes, autrement dit la plupart – mais pas tous – des véritables OVNIS, pourraient en fait être la manifestation extérieure d’intelligences transdimensionnelles capables d’occuper des environnements plasmatiques.

Le royaume du pré-espace

Les environnements plasmatiques ne sont pas vivants en eux-mêmes, ils expriment simplement la présence en leur sein de ce que l’on appelle des “proto intelligences” que le physicien théoricien David Bohm soupçonnait de pouvoir émerger d’un niveau d’existence plus profond pour se manifester dans le plasma. Ainsi, à bien des égards, le plasma agit comme un conduit fournissant un processus de manifestation pour les intelligences transdimensionnelles provenant d’environnements à quatre ou plusieurs dimensions dans notre propre réalité physique composée de trois dimensions d’espace et d’une de temps. Ce niveau d’existence plus profond dont parle Bohm a été considéré comme une sorte de milieu non local (en d’autres termes, sans connexion directe dans l’espace-temps normal) que Basil Hiley, collègue de Bohm, a appelé le domaine du pré-espace.

Êtres n-dimensionnels

Les intelligences présumées associées aux environnements plasmatiques, nous avons fini par les considérer comme des êtres à n dimensions, le n représentant le nombre de dimensions impliquées dans ce processus, qui reste actuellement peu clair. Il pourrait s’agir de quatre dimensions de l’espace, ou de cinq, ou de onze, ou d’un nombre encore plus élevé, nous ne le savons tout simplement pas ; d’où le terme d’êtres à n-dimensions, ou êtres-npour faire court. Ceux-ci deviennent alors les meilleurs candidats pour les intelligences qui se cachent derrière les OVNIS. Quant à savoir où elles pourraient exister lorsqu’elles ne se manifestent pas dans notre univers physique, nous étudierons cela plus loin dans cet article.

Les visiteurs de l’espace

Cela ne veut pas dire que tous les véritables OVNIS sont des constructions plasmatiques dans lesquelles la conscience n-dimensionnelle peut se manifester. Dès 1963, le cosmologiste, astronome et consultant américain de la NASA Carl Sagan a écrit un article dans lequel il concluait qu’il était inévitable que la Terre ait accueilli des visiteurs extraterrestres en d’innombrables occasions depuis la naissance de l’humanité. Il préconisait même de se tourner vers la littérature de l’ancienne Mésopotamie pour trouver des indices concernant ces visites.

On peut donc en conclure que certains objets qui apparaissent dans notre ciel pourraient être du matériel extraterrestre, même s’il serait erroné de penser que la grande majorité d’entre eux peuvent être expliqués de cette manière. Beaucoup, parmi les véritables OVNIS, sont presque certainement des constructions plasmatiques intelligemment contrôlées qui peuvent interagir avec nous à différents niveaux, et même fournir des interfaces multidimensionnelles vers des environnements quadri ou multidimensionnels où la communication directe avec la conscience n-dimensionnelle devient possible.

L’essor de la civilisation

La question la plus importante concernant toutes ces possibilités que la science a encore du mal à comprendre est de savoir quel impact les êtres n-dimensionnels, s’ils existent, ont eu sur l’évolution humaine. Serait-il possible que des intelligences transdimensionnelles soient responsables des progrès soudains en matière d’innovation et de technologie depuis l’émergence de l’humanité dans la vallée du Grand Rift en Afrique, il y a près de 2 millions d’années ?

La grotte de Qesem

Un site important pour cette étude est la grotte de Qesem, près de Tel Aviv, dans l’actuel Israël. On y a récemment découvert la plus ancienne preuve d’activité chamanique au monde dans une couche géologique datant de près de 400 000 ans. Il s’agit d’un os d’aile de cygne qui a été délibérément retiré de la carcasse de l’oiseau et ensuite utilisé dans des pratiques cultuelles.

Ce seul élément suffirait pour que nous commencions à concentrer notre attention sur la communauté humaine proto-moderne responsable de cette activité. Cela m’a d’ailleurs incité à me rendre en Israël et à m’entretenir avec les archéologues qui fouillent actuellement la grotte de Qesem afin de mieux comprendre la nature exacte du chamanisme qui s’y déroulait il y a 400 000 ans. C’est l’histoire présentée dans les premiers chapitres de ma contribution à Origins of the Gods, qui montre également que ses habitants utilisaient des boules de pierre à multiples facettes comme points de contact avec les royaumes de l’autre monde.

Figure 5. Un chaman au travail dans la grotte de Qesem, il y a 400 000 ans. Notez l’utilisation de boules de pierre à multiples facettes (crédit : Russell M. Hossain).

Figure 6. Peinture de l’artiste d’origine américaine Benjamin West (1738-1820) montrant Josué et les tribus israélites entrant à Sichem avec l’Arche d’Alliance.

L’école du rock

Au même moment cependant, la communauté Qesem était en passe de devenir le peuple le plus intelligent de la planète. Des preuves ont été apportées par la découverte de premières technologies extraordinaires et très innovantes qu’elle utilisait. Il s’agit notamment des premières “conserves”, un moyen unique de préserver la précieuse et très nutritive moelle contenue dans les os des cuisses de cerf ; des premiers “congélateurs”, une méthode novatrice permettant l’utilisation des cendres de feu pour conserver des aliments frais et des peaux d’animaux pendant de longues périodes ; de la première production de masse connue d’outils à lame de précision ; de la première utilisation durable du feu dans un foyer permanent ; de la première utilisation du feu pour tempérer et ramollir les matériaux en pierre, et même d’une “école de la pierre” où les élèves apprenaient l’art de la taille de la pierre et de la fabrication d’outils.

Ce n’est pas une coïncidence si ces innovations se sont produites au moment où le peuple Qesem s’efforçait, grâce au chamanisme, d’entrer en contact avec des intelligences d’un autre monde qui auraient pu leur fournir de nouvelles informations précieuses sur la création de technologies innovantes.

La montagne de Dieu

À ce stade, le lecteur se demandera : certes, mais quel est le rapport avec les OVNIS et les extraterrestres ? D’anciens astronautes ont-ils influencé l’essor de la civilisation ?

La réponse est qu’à une courte distance de la grotte de Qesem, se trouve une montagne qui sera beaucoup plus tard extrêmement importante pour le développement des peuples israélites. Il s’agit du mont Gerizim, qui était considéré comme la demeure originelle de Dieu dans la Bible hébraïque. Plus important encore, selon les Samaritains qui vivent sur la montagne et prétendent être les véritables descendants des premiers Israélites, la présence de Dieu sur le mont Gerizim prendrait la forme de la Shekinah, une lumière divine souvent mentionnée dans les commentaires religieux hébreux et araméens en rapport avec l’Arche d’Alliance. On ne sera donc pas surpris d’apprendre que la montagne, qui domine la ville voisine de Naplouse (l’ancienne Sichem) dans les territoires palestiniens, est bien connue pour l’apparition de lumières mystérieuses. Sa géologie spécifique, similaire à celle décrite par Paul Devereux et ses collègues, propice à la manifestation de lumières plasma, fait de Gerizim un endroit très probable pour que de tels phénomènes apparaissent sur une longue période.

Les anges de Dieu

Lors d’une visite au Mont Gerizim en 2019, l’un des plus anciens prêtres samaritains m’a dit que ces lumières sont régulièrement observées aujourd’hui et que le plus souvent elles sont de couleur verte. Lorsqu’on lui a demandé à quoi les Samaritains attribuaient ces lumières, il m’a répondu qu’il s’agissait de mal’akh, ce qui signifie “anges”. En d’autres termes, pour cette communauté religieuse stricte, la manifestation locale d’OVNIS était considérée comme une preuve de la présence de Dieu sur la montagne.

Pouvons-nous oser suggérer que les mêmes lumières étranges interprétées comme la lumière de Dieu par les enfants d’Israël étaient également visibles par le peuple Qesem il y a 400 000 ans ? Ont-ils également été attirés par ces lumières et, si c’est le cas, cela peut-il contribuer à expliquer la manière dont ils semblent avoir inventé le chamanisme et être devenus l’un des peuples les plus intelligents de la planète, pratiquement du jour au lendemain (en tout cas, en termes d’évolution) ? Ont-ils utilisé des pratiques rituelles pour entrer en contact avec les “intelligences de la lumière”, pouvant interagir avec eux d’une manière similaire aux rencontres avec les OVNIS aujourd’hui ?

De telles idées peuvent sembler farfelues. Il faut toutefois noter qu’un type particulier de silex de l’âge éocène, utilisé dans la production d’outils en pierre à l’intérieur de la grotte de Qesem, ainsi que sur le site en plein air voisin de Jaljulia, semble avoir été extrait des pentes du mont Gerizim, et ce malgré le fait que des sources beaucoup plus proches de silex de bonne qualité étaient disponibles. Les peuples du paléolithique inférieur vivant sur ces sites en sont-ils venus à croire que ce type de roche prélevé sur la montagne où d’étranges lumières apparaissaient régulièrement avait un pouvoir spécial ? Est-il possible que ces roches, et les outils en pierre qui en sont issus, aient été utilisées pour faciliter la communication avec les intelligences de l’autre monde associées à ces lumières ? Si tout cela est vrai, et que les êtres N utilisent les environnements plasmatiques comme interface entre les environnements multidimensionnels et la réalité terrestre, alors comment tout cela est-il possible ?

Figure 7. Les anges se déplacent entre le ciel et la terre alors que Jacob dort à Béthel, la demeure de Dieu, identifiée à l’origine comme le mont Gerizim.

Intrication quantique

La réponse à la question réside à mon sens dans l’intrication quantique. Il s’agit de la capacité de particules jumelées à pouvoir conserver un lien direct et instantané, quelle que soit la distance qui les sépare.

Le modèle proposé pour la première fois par David Bohm a été ultérieurement démontré par la fameuse expérience d’Alain Aspect.

On peut imaginer que c’est en utilisant ce mécanisme que les êtres n-dimensionnels sont capables de se manifester dans ce monde via des environnements de plasma.

Figure 8. L’une des boules de pierre à multiples facettes, vieille de 400 000 ans, trouvée dans la grotte de Qesem et dont on pense qu’elle était utilisée pour communiquer avec les ancêtres (crédit : Ran Barkai).

Trous noirs et trous de vers

L’intrication quantique, dont on pensait jusqu’à récemment qu’elle n’existait qu’au niveau microcosmique, est aujourd’hui connue pour avoir également un impact sur le monde macrocosmique.

Ainsi, l’intrication peut affecter le monde dans lequel nous vivons, ce qui pourrait contribuer à expliquer comment le cerveau d’une personne peut s’interconnecter avec celui d’un autre individu. En effet, cela nous indique qu’à un certain niveau, tous les esprits doivent être interconnectés, créant une sorte de réseau d’inconscient collectif dont nous pouvons prendre conscience par le biais de pratiques mystiques, de rêves, de visions ou de l’atteinte d’états modifiés de conscience comme ceux pratiqués par les chamans.

Tout cela implique l’existence d’états quantiques similaires qui pourrait bien être responsable du transfert d’informations entre les intelligences de dimension supérieure associées à la manifestation des constructions plasmatiques et les individus humains qui entrent en contact avec elles.

Cela expliquerait alors pourquoi certaines personnes prétendent être en mesure de faire que les lumières modifient leur forme ou qu’elles changent de cap simplement en les observant.

Tout cela devient possible grâce à la présence d’états intriqués partagés… et cela aurait pu se produire il y a 400 000 ans dans des lieux comme la grotte de Qesem en Israël. De telles connexions, par le biais de l’observation et d’un rituel délibéré, pourraient bien être à l’origine de bonds en avant soudains en matière d’innovation.

Donc, si les êtres n-dimensionnels ont influencé le progrès de l’humanité depuis un passé lointain et continuent d’être en contact avec nous aujourd’hui à travers des manifestations d’OVNIS et des états modifiés de conscience, la question qui se pose est de savoir d’où ils viennent et où ils vivent lorsqu’ils n’interagissent pas avec nous.

Figure 9. Le physicien théoricien David Bohm (1917-1992) qui a compris que les environnements plasmatiques pouvaient être habités par des “proto intelligences” provenant d’un niveau d’existence plus profond (crédit : Wiki Commons, 2022).

La masse

La réponse à ces questions pourrait être apportée par la théorie des cordes, ou plus exactement par les théories relatives au sujet connexe de la supergravité et des supercordes, en particulier ce qu’on appelle la M-théorie. Ces théories prédisent que, bien que l’univers physique fonctionne en utilisant trois dimensions d’espace (longueur, largeur et hauteur) et une dimension de temps, il s’agit simplement de la manifestation d’un royaume d’espace quadridimensionnel beaucoup plus grand, et en fait infini, appelé le volume, qui abrite en outre six autres dimensions qui, avec l’ajout d’une dimension de temps, en font onze au total. On pense que les six dimensions supplémentaires existent dans ce qui est décrit comme une forme compacte (envisagée de manière imagée comme ce que l’on appelle les “Manifolds de Calabi-Yau” – voir l’illustration page suivante). Cela implique que pour interagir avec les environnements quadridimensionnels de l’espace, ces dimensions supplémentaires doivent d’abord sortir de leur état d’existence apparemment dormant. L’impact qu’elles ont sur le volume ou sur la réalité physique n’est pas clair, bien qu’une possibilité soit qu’elles puissent être liées à la nature de la conscience à tous les niveaux, surtout en sachant que le Blue Brain Project (https ://fr.wikipedia. org/wiki/Blue_Brain) de Suisse a déterminé que le cerveau humain est, je cite, “plein de structures géométriques multidimensionnelles opérant dans pas moins de 11 dimensions”. Ainsi, à bien des égards, nos cerveaux semblaient câblés pour interagir avec des environnements multidimensionnels si et quand ils deviennent disponibles pour nous (un peu comme les combinés de smartphones rendus prêts pour la 5G en prévision de l’introduction des réseaux téléphoniques 5G).

Figure 10. Impression d’artiste d’un collecteur Calabi-Yau, l’état d’existence compatissant des six dimensions supplémentaires dans la théorie des supercordes (crédit : Wiki Commons Agreement, 2022).

Mondes de branes          

La théorie M prédit également que les univers (au pluriel) naissent d’un type de processus impliquant des trous blancs.

À l’opposé des trous noirs, les trous blancs sont censés cracher du plasma dans l’univers physique, lequel se transforme rapidement en matière tridimensionnelle (c’est là une sorte d’idée alternative à la théorie du Big Bang). L’expansion d’un univers physique peut être comparée à un ballon dans le vide qui se remplit lentement d’air provenant d’un endroit situé en dehors de l’espace-temps normal. Ceux qui modélisent la théorie M appellent ces univers des branes ou des mondes de branes. Il peut en exister un nombre illimité, notre propre univers n’en étant qu’un exemple. Certains univers branaires peuvent être si proches qu’ils se touchent, tandis que d’autres peuvent chevaucher leurs voisins. Qu’elle soit grande ou petite, chaque brane serait un univers autonome doté de ses propres lois physiques.

Passerelles et portails   

La question qui se pose alors est de savoir si la brane, qui pourrait être décrite comme une carte mère cosmique à l’origine de toute existence physique, abrite ou non une intelligence ou une conscience et, dans l’affirmative, si elle peut être considérée comme une entité unique ou comme la source d’intelligences individualisées tels que les êtres n-dimensionnels dont il est question dans cet article.

Les êtres N opèrent-ils à partir de la masse ? S’il s’agit de leur domaine, sont-ils capables de passer de leurs environnements quadri ou multidimensionnels inhérents à l’espace tridimensionnel en utilisant le plasma comme passerelle ou portail et l’intrication comme moyen de communication avec les formes de vie sur terre ? Sont-ils en mesure de les manipuler ? N’oubliez pas que ce sont les endroits qui présentent une géologie intense qui deviennent les sites les plus courants où apparaissent les constructions plasmiques – ou OVNIS – ce qui fait de ces endroits les points de contact les plus évidents avec les intelligences transdimensionnelles.

Le ranch des skinwalkers

Il existe de nombreux sites considérés comme des “portails” à travers le monde, l’exemple le plus connu étant actuellement le Skinwalker Ranch, dans l’Utah. Des activités paranormales très étranges, y compris des manifestations d’OVNIS, s’y déroulent sous une forme ou une autre depuis au moins 150 ans.

Il n’est donc pas surprenant d’apprendre que la mesa nord du ranch, où semble se concentrer une grande partie de l’activité, contient une faille géologique qui pourrait bien utiliser la forte teneur en quartz de la roche gréseuse locale pour créer un environnement parfait pour la manifestation de plasma, et par ce biais la production d’anomalies électromagnétiques enregistrées, soit par des équipements électriques, soit par des personnes souffrant d’effets connexes sur le corps, le plus souvent des nausées, des vertiges et des expériences liées au contact avec un autre monde.

Tout comme la grotte de Qesem en Israël, Skinwalker Ranch a été le site d’une intense activité rituelle pendant une longue période. Le bassin d’Utah dans lequel il se trouve a longtemps été considéré comme une terre sacrée par les Premières Nations Ute et Navajo qui occupent la région. Le terme “skinwalker” est utilisé pour décrire la forme surnaturelle adoptée par les “sorcières” Navajo (en réalité des chamans) lorsqu’elles souhaitent se déplacer sous forme animale au cours de rituels intenses qui sont souvent utilisés pour maudire des ennemis. Selon les représentants des Premières Nations Ute, la mesa nord du ranch est appelée le “chemin du skinwalker” en raison de l’apparition régulière de créatures surnaturelles interprétées comme des skinwalkers. Ces observations se poursuivent aujourd’hui avec l’apparition de cryptiques tels que des loups surdimensionnés (les loups eux-mêmes ne sont pas originaires de la région) et des lycaons, c’est-à-dire des créatures bipèdes à tête de chien.

Des environnements géologiques aussi intenses permettent-ils à des êtres transdimensionnels de descendre dans notre monde, ne serait-ce que temporairement ? Si c’est le cas, alors selon toute vraisemblance, les anciens extraterrestres originels étaient, et ont toujours été, les habitants de la masse ; ils n’ont jamais été exclusivement des visiteurs d’autres planètes. Il est fort probable que l’existence des êtres n nous aide également à mieux comprendre les origines des dieux des anciens, qui étaient considérés comme capables d’affecter non seulement le monde dans lequel ils vivaient, mais aussi leur place dans ce monde.

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Figure 11. La ruine connue sous le nom de Homestead #2 au Skinwalker Ranch, Utah, centre de tant d’activités paranormales et OVNIS.

Figure 12. Le ranch Skinwalker montrant les emplacements clés, y compris la mesa nord. Notez la présence de la faille géologique à son extrémité ouest.

L’extérieur            

Si vous voulez un nom alternatif pour ce royaume multidimensionnel, vous pourriez l’appeler le Dehors, en d’autres termes ce qui se trouve en dehors de l’espace-temps normal, les intelligences manifestes qui s’immiscent dans notre réalité étant simplement classées comme Autres. Pourquoi Autres ? Parce qu’à l’heure actuelle, nous n’en savons pas assez sur elles pour les étiqueter davantage, ou même pour décomposer leur nature individuelle. De plus, il est peu probable que nous le sachions de sitôt car elles existent dans un état dimensionnel supérieur. Les êtres tridimensionnels comme nous sont incapables de percevoir réellement un être quadridimensionnel ou multidimensionnel, de la même manière qu’un hypothétique être bidimensionnel ne serait jamais capable de percevoir la véritable nature d’un être tridimensionnel.

Un mythe matérialisé

C’est pour cette raison que, lorsque nous voyons des OVNIS, nous ne voyons que des lumières, ou les contours de constructions, ou au mieux des objets qui restent dans les limites de notre vision mécaniste et imaginaire actuelle de ce que pourraient être des visiteurs d’un autre monde. Ainsi, pour nous, les intelligences en question seront toujours définies comme des visiteurs planétaires, ce que Carl Jung avait prédit dès 1959, dans son ouvrage révolutionnaire en relation avec l’approche humaine de ces visites modernes d’un autre monde : Un mythe moderne, des choses vues dans le ciel.

Pierre Beake (à gauche) et Andrew Collins en août 2010 à Avebury (U.K.) (photo JMG)

Élargir nos réflexions

Cela ne veut pas dire que le monde s’est complètement trompé lorsque, à la fin des années 1940, nous avons commencé à interpréter les premières soucoupes volantes apparues dans nos cieux comme des vaisseaux spatiaux d’origine extraterrestre qui, en termes d’évolution, ne sont guère différents de nous. Mais nous devons élargir nos réflexions si nous voulons vraiment comprendre la nature complète des intelligences qui se cachent derrière les manifestations d’OVNIS. Ne les voyez pas seulement comme du matériel extraterrestre, mais considérez-les aussi comme des êtres transdimensionnels capables d’interagir avec l’espèce humaine à des niveaux multiples. Voyez-les comme étant arrivés dans notre monde non pas depuis une galaxie lointaine, mais de l’extérieur, le royaume multidimensionnel de l’essentiel qui nous entoure en permanence.

Pour découvrir le livre : cliquez sur l’image ci-dessous :

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Jean-Michel Grandsire

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