Un monde déconcertant… Un pas dans la psychomatière

Un physicien qui se penche sur le psi, voilà qui devrait intéresser plus d’un chercheur en quête de faits sérieux et de théories d’avant-garde…
Dans La nouvelle physique de l’esprit, Emmanuel Ransford nous offre une vision radicalement neuve de la physique et de notre conception du monde.
Le monde et ses rouages sont complexes, et parfois déconcertants. Par exemple, le simple fait que nous existions n’est-il pas totalement fou, invraisemblable ? Y avons-nous vraiment songé ?
Un premier aspect qui, bien que banal, peut dérouter est que tout change et tout évolue.
Rien n’est permanent, enseignait le Bouddha. Tout se transforme, observait Lavoisier. Mais en science, l’un de ceux qui changèrent profondément notre façon de voir est Albert Einstein. Il nous révéla à quel point rien n’est fixe dans l’univers.
Rompant avec la physique de son époque, il publia en 1905 un article qui concerne les mouvements « galiléens », c’est-à-dire les seuls mouvements rectilignes et uniformes.
Cette théorie – qui est la relativité restreinte, complétée en 1916 par la relativité générale pour les mouvements accélérés – sonne le glas de l’espace et du temps absolus de Newton. Avec elle, espace et temps son liés. Ils deviennent même déformables.
Ainsi, pour un corps en mouvement à vitesse élevée, le temps se dilate (c’est-à-dire, il se ralentit). Quant à l’espace, il se contracte dans le sens du déplacement.
On dit souvent qu’avec la relativité, tout est relatif. Tout est relatif et variable. Tout, ou presque. Car cette règle aussi a ses exceptions…
Par exemple en physique, il y a des constantes fondamentales, telles la vitesse de la lumière dans le vide. C’est une vitesse absolue – la même pour tout observateur, quelle que soit sa vitesse par rapport à la source lumineuse !
Une autre exception se présente, qui soulève une réelle difficulté quant à son origine. Il s’agit des accélérations. Très curieusement, l’accélération d’un objet matériel est intrinsèque.
Si les vitesses sont relatives, les accélérations, elles, gardent un caractère absolu. Absolu… par rapport à quoi ? Cette inévitable question n’a pas encore reçu de réponse satisfaisante.
Des expériences historiques, telles le seau d’eau de Newton ou le pendule de Foucault, ont confirmé le caractère absolu, c’est-à-dire intrinsèque, des accélérations.
Par l’expérience du seau d’eau, dans lequel on fait tourner l’eau qu’il contient, Isaac Newton observe que l’incurvation de la surface de l’eau en rotation est indépendante de son mouvement par rapport au seau. Il conclut que la rotation de l’eau a un caractère absolu, sans lien avec sa rotation relative par rapport au seau.
Cette remarque se généralise à tout corps accéléré. (Une accélération est un changement quelconque – de rapidité mais aussi de direction – de la vitesse d’un corps.)
Or, raisonne Newton, si l’accélération absolue existe, cela n’implique-t-il pas qu’il doit aussi exister un repère spatio-temporel absolu par rapport auquel serait définie l’absence d’accélération ou l’accélération nulle ?
Plus tard, en 1851, Léon Foucault suspend un pendule de 67 mètres de long sous la coupole du Panthéon, à Paris. Il observe au fil des heures le lent déplacement, dans le sens des aiguilles d’une montre, du plan d’oscillation de ce balancier. Il observe aussi que ce plan d’oscillation, variable par rapport à notre planète, est en revanche fixe par rapport aux étoiles et aux galaxies les plus lointaines.
En clair, si le pendule (ou l’axe d’un gyroscope) est dirigé selon une galaxie lointaine il gardera, par la suite, cette orientation. Tout se passe comme s’il choisissait d’ignorer la présence, près de lui, de notre planète, pour orienter sa course sur les corps célestes distants, dont la somme des masses représente la quasi totalité de la matière de l’univers observable.
Pourquoi cette étonnante immobilité par rapport à l’ensemble de l’univers ? Quelle force mystérieuse agirait ? 31
Aucune des théories actuelles de la gravitation – relativité générale comprise – n’apporte de réponse satisfaisante à cette question. C’est pour le moins surprenant.
En 1949, Kurt Gödel trouve même une solution exacte de la relativité générale qui décrit un univers rigide en rotation. Mais si l’univers entier tourne d’un bloc sur lui-même, par rapport à quoi peut-il bien tourner ?
Cette question reste sans réponse.
Aussi, la raison d’être du caractère intrinsèque de l’accélération demeure obscure. Faut-il réintroduire un repère absolu lié à l’éther, pourtant discrédité par la relativité restreinte ?
Fait révélateur, après l’élaboration de la relativité générale et lors d’une de ses conférences en 1920 tout particulièrement, Einstein se montrait moins péremptoire qu’en 1905 (date de sa relativité restreinte) pour rejeter l’éther…
L’expérience de Foucault incita Ernst Mach, en 1872, à formuler son fameux principe – déjà énoncé, dès 1721, par le philosophe irlandais Berkeley.
Le principe de Mach résout l’énigme en invoquant l’influence de tous les corps de l’univers – galaxies lointaines comprises – sur l’inertie des objets pesants. Il énonce que les propriétés inertielles de chaque corps dépendent de la répartition globale des masses dans l’univers.
N’est-il pas vrai justement que tout mouvement d’un corps n’a de sens que par référence à d’autres corps ? Les propriétés d’inertie d’un corps (et le seul fait qu’il ait une masse) sont ainsi liées à l’existence d’autres corps – en fait, à celle de tous les corps de l’univers.
Cette interdépendance permet de définir une accélération nulle par rapport à la moyenne de toute la matière en mouvement du cosmos. Dans ce cas, le tour est joué : l’accélération devient relative à une moyenne correctement définie des masses de l’univers. Elle n’est plus absolue.
L’accélération témoigne que la totalité de l’univers est présente à chacun de ses endroits et à chacun de ses moments. Par cette omniprésence de l’univers à lui-même dans l’infini de l’espace, l’univers se révèle indivisible. Il est un tout indivisible.
Einstein était en faveur du principe de Mach, qui s’est cependant avéré incompatible avec sa relativité.
Le principe de Mach lie le local au global. Il postule une action du « global » de l’univers sur le « local ». Cette action, illustrée par l’expérience du pendule de Foucault par exemple, ne passe par aucune des voies d’échange classiques. Elle échappe à l’analyse théorique conventionnelle.
Ce principe, s’il paraît expérimentalement validé, est donc privé de fondement théorique. Partant, la nature de l’accélération et de la force d’inertie n’est pas encore élucidée.
Pourtant, les faits sont là, têtus comme à leur habitude. L’inertie des corps pesants nous dévoile peut-être, avec la complicité du principe de Mach, la réalité d’interdépendances cachées, capables de traverser les immensités de l’espace-temps pour connecter l’ici et maintenant aux masses les plus distantes.
D’ailleurs, il existe au moins un autre réseau d’interdépendances cosmiques, moins tangibles encore. Ce réseau, découvert par le même Einstein, est celui de la non-séparabilié quantique. Cette extraordinaire propriété tisse des liens invisibles entre des objets. Elle leur permet, dans certaines circonstances, de réagir de concert.
La non-séparabilité, testée et dûment confirmée, n’est pas affecté par la distance. Je la présenterai et la discuterai ultérieurement, en lui donnant un contenu spécifique (par lequel elle deviendra la supralité).
L’inertie et la non-séparabilité sont deux indices que tout est relié, comme si l’univers était un gigantesque hologramme, où le tout est aussi dans la partie. Tout est relié de façon subtile et invisible, avec des traces qui en témoignent dans le tangible. L’univers se nourrit de ses connexions.
Et, pour en rester à l’univers dans sa totalité, nos connaissances ont fait des progrès aussi remarquables que récents ; depuis ces temps anciens où les mythes disaient à l’humanité, sur un mode poétique et imagé, l’histoire des origines.
Pendant fort longtemps nos moyens d’observations, rudimentaires, ne nous permettaient pas de sonder les vastes étendues du firmament ; dont le silence infini effrayait, de son célèbre aveu, Blaise Pascal. Nos connaissances ne dépassaient guère le monde clos du système solaire.
Aujourd’hui, notre savoir s’est énormément enrichi. Il a permis des découvertes inopinées. La plus remarquable est sans doute celle, vraiment époustouflante, de l’extrême degré d’improbabilité de notre univers. Les spécialistes ont en effet montré que le simple fait que le monde soit porteur de vie est hautement improbable.
Cet univers est si peu probable qu’il faudrait être de mauvaise foi pour l’attribuer au seul hasard.
Nous savons tous, presque par instinct, qu’un événement de la vie courante qui advient avec une probabilité vraiment trop faible n’est pas le fruit du hasard.
Devrait-il en être autrement pour l’univers ?
Cette découverte a inspiré le principe anthropique (du grec anthropos, l’homme), dont Robert Dicke parle dès 1961 et que Brandon Carter énonce en 1974. Ce principe fait l’objet du texte en gras ci-dessous :
Le principe anthropique
Ce « principe », dont il existe plusieurs versions, est en fait un constat. Il est ce constat stupéfiant que l’univers semble avoir été très minutieusement réglé, à une précision extrême, pour permettre l’émergence de la vie. En voici l’énoncé de Brandon Carter : « L’univers se trouve avoir, très exactement, les propriétés requises pour engendrer un être capable de conscience et d’intelligence. »
En effet, si l’on modifie un tant soit peu les réglages initiaux de l’univers, les conditions de la vie ne sont plus réunies. Immanquablement, il devient stérile. Par exemple, une gravité légèrement plus faible aurait dispersé l’univers si rapidement dans l’espace qu’il n’aurait eu ni galaxie, ni étoile ni planète. Une gravité un brin plus forte l’aurait aussitôt fait imploser sur lui-même. Dans les deux cas, la vie n’aurait jamais vu le jour.
De même, avec une force nucléaire à peine plus forte, le soleil aurait brûlé tout son hydrogène en moins d’une… seconde. Ou encore, une différence de masse un rien différente entre le proton et le neutron aurait rendu l’atome d’hydrogène instable, et notre univers chimiquement très pauvre donc impropre à la vie.
Et ainsi de suite !
Pour l’astrophysicien Trinh Xuan Thuan, la précision du réglage cosmique propice à la vie est celle d’un archer placé à un bout de l’univers, dont la flèche atteindrait une cible de 1 cm2 à l’autre bout de l’univers, à quelque 14 milliards d’années-lumière de là. (L’année-lumière est la distance que parcourt la lumière pendant un an, à raison de près de 300,000 km/s.)
C’est une précision extravagante !
Comme si cela ne suffisait pas, d’autres facteurs rendent la vie terrestre plus improbable encore. Par exemple, les astronomes du Lowell Observatory, en étudient les écarts de luminosité de 33 étoiles situées à moins de 300 années-lumière, ont constaté qu’elles sont beaucoup plus capricieuses (4 fois plus environ) que la nôtre.
Le Soleil, que l’on dit banal, est un astre exceptionnellement calme. Ce trait, indispensable pour permettre la vie sur Terre, la rend encore plus étonnante.
On se souvient de cette phrase de Jacques Monod : « L’homme est perdu dans l’immensité indifférente de l’univers d’où il a émergé par hasard. » La cosmologie, depuis, a montré combien ce « hasard » était vertigineusement improbable, si peu vraisemblable qu’il n’est plus crédible.
Pourquoi avons-nous eu tant de chance, au jeu des coïncidences apparemment fortuites ?
On comprend cette remarque de Freeman Dyson, l’un des pères de la théorie quantique des champs : « Je ne me sens pas étranger à l’univers. Plus je l’examine et étudie en détail son architecture, plus je découvre des preuves qu’il attendait notre venue. »
Les troublantes coïncidences de la vie sont-elles les indices d’une « intention cosmique » ?
Quelle que soit notre réponse personnelle, une chose est en tout cas certaine : la vie est un miracle, un miracle vraiment extraordinaire.
Emmanuel Ransford
Dirigeons à présent notre regard vers le monde insolite et déconcertant du paranormal. Le paranormal, qu’étudie la parapsychologie, est un domaine très contesté. Terrain fertile de fantasmes et d’illusions, cela ne lui interdit pas de contenir aussi des faits réels en mal d’explication.
Je crois à sa réalité (sans cependant croire à tout), pour trois raisons au moins.
D’abord, des preuves rigoureuses existent le concernant.
Ensuite, j’ai été témoin – et même protagoniste – de faits paranormaux.
Enfin, ce domaine s’accorde avec l’idée de psychomatière qui, en ajoutant une dimension à la matière ordinaire, autorise un ensemble de phénomènes plus vaste. (Nous découvrirons bientôt cette psychomatière.)
La conscience humaine, par exemple, nous paraît « normale » pour la seule raison qu’elle est familière. Mais au fond, ne serait-elle pas un peu paranormale sur les bords ?
Elle demeure, quoi qu’on en dise, une énigme totale.
Je rappelle au passage que si l’esprit nous intrigue, la matière (que nous croyons connaître parce qu’elle est palpable) est tout aussi mystérieuse. Hubert Reeves observe d’ailleurs : « La querelle de l’esprit et de la matière me paraît vide, car jamais personne n’a pu définir ces notions. »
Une partie des phénomènes dits « paranormaux » (peut-être simplement parce qu’ils sont rares et incompris) est bien établie expérimentalement. Si la science théorique manque d’explication, la science expérimentale accumule des preuves rigoureuses – que beaucoup choisissent d’ignorer ou de dénigrer a priori.
Cela rassure, et c’est la solution de facilité. Car, si pour le croyant aucune preuve n’est nécessaire, pour le sceptique aucune n’est suffisante. Il n’y a pas plus aveugle que qui ne veut pas voir.
Des preuves expérimentales solides existent sur la télépathie, la guérison à distance, la précognition et enfin, la psychokinèse, qui désigne l’action directe de la pensée ou du psychisme sur la matière.
L’Université d’Edimbourg dispose de preuves rigoureuses que nous possédons presque tous des capacités télépathiques. La même université a établi que les sujets les plus créatifs sont aussi les plus réceptifs aux phénomènes paranormaux.
Les musiciens par exemple, très créatifs et souvent d’une grande sensibilité, sont des champions de la transmission de pensée. D’après les tests, ils seraient plus doués (de 25 %) que la moyenne d’entre nous !
Nous ignorons généralement ces capacités à l’âge adulte, soit parce qu’elles ne correspondent pas à nos croyances soit parce que nos peurs, nos blocages ou notre scepticisme font obstacle.
Le psychologue Mario Varvoglis, spécialiste du domaine, souligne d’ailleurs que dès quatre ans un enfant les refoule, quand il comprend qu’elles vont à l’encontre des normes en vigueur dans son environnement familial. Souvent, il finit par les perdre.
La télépathie est l’indice que l’esprit a des ailes pour s’évader au-delà du cerveau. De nombreux faits étranges ou simplement inattendus confirment cette non-localité du psychisme.
En s’appuyant sur de multiples observations empiriques, Melvin Morse, pédiatre à Seattle, affirme même que « tout organisme vivant possède une conscience élémentaire et qu’il peut partager des informations avec d’autres êtres à grande distance. »
Le biologiste britannique et auteur à succès Rupert Sheldrake n’a aucun doute que l’esprit s’étend hors du cerveau. Ayant réalisé des expériences aisément reproductibles de télépathie par téléphone, il obtint des résultats statistiquement très significatifs.
Dans l’une d’elles, des sujets devaient deviner qui les appelle, parmi quatre interlocuteurs possibles, avant de décrocher le combiné. Il y eut 42 % de bonnes réponses là où le hasard ne donnerait que 25 % ! Par courrier électronique, le score fut encore meilleur (45 %).
Concernant la guérison à distance, une expérience remarquée semble témoigner de son efficacité.
À Séoul et en l’an 2000, un groupe de femmes coréennes fut destinataire des prières de groupes situés dans trois pays étrangers (États-Unis, Australie et Canada). Elles étaient traitées pour cause d’infertilité par fécondation in vitro (FIV) avec transfert d’embryon.
Le groupe bénéficiant des prières s’illustra par un quasi doublement du taux de grossesses, par rapport au taux de succès habituel des FIV (50 % contre 26 %). Ce doublement n’a pas d’explication conventionnelle ; et les courageux chercheurs de la Columbia University de New York, auteurs de cette étude plutôt compromettante pour leur carrière, se contentent de relater les faits.
De nombreuses autres expériences, portant sur des objets de prière tels des bactéries, algues, cellules sanguines, plantes et animaux, conduisent Larry Dossey à conclure que « le pouvoir de guérison à distance de la prière est démontré. Il ne peut plus être regardé comme une simple affaire de foi. »
La précognition fournit d’autres indices que nous pouvons capter des informations en provenance d’un monde invisible et prescient. Ainsi Dean Radin a pu démontrer, grâce à des appareils mesurant le stress psychique, la réalité du « pressentiment » c’est-à-dire de nos capacités inconscientes d’anticipation ou de prémonition immédiate.
Son expérience consistait à projeter sur un écran, à des volontaires, une succession rapide d’images, dont l’ordre était aléatoire et fixé au tout dernier moment. La plupart de ces images, que les sujets n’avaient aucun moyen concret d’anticiper, étaient neutres. Certaines cependant étaient émotionnellement fortes (incendie, scène de violence, etc.).
Il s’avéra que les sujets éprouvaient un stress (généralement subliminal) juste avant qu’une image forte leur soit présentée, sans rien de tel pour les images neutres.
Aussi surprenant que cela paraisse, leur inconscient savait !
J’achève ce bref aperçu du paranormal par quelques mots sur des phénomènes tangibles affectant des objets matériels. Ils se prêtent aux vérifications objectives. Ils sont les effets de psychokinèse (PK).
Les preuves – très concrètes – ne manquent pas. Mais elles ne convaincront jamais les sceptiques forcenés !
Jean-Pierre Girard par exemple, en tant que « sujet PK » notoirement doué, a de nombreuses fois accepté (à titre bénévole) de soumettre ses étonnantes facultés à des épreuves de laboratoire minutieusement contrôlées.
Sauf à être de mauvaise foi, les résultats obtenus permettent de conclure que ses capacités sont réelles.
Par exemple, Girard a plié à distance et en laboratoire de robustes barres métalliques scellées sous tube de verre, sans contact physique direct et sans possibilité de tricher.
Les métallurgistes ont même constaté des anomalies déconcertantes voire inexplicables sur ces barres.
Il y a notamment ceci. Toute torsion durable d’une barre métallique mobilise une phase élastique initiale suivie d’une phase plastique finale. Chacune de ces étapes imprime sa marque dans le métal. Or, les barres que Jean-Pierre a tordues par la pensée ne portent aucune trace de phase élastique !
Cette particularité stupéfiante et totalement anormale n’est qu’une preuve supplémentaire que la torsion opérée par Girard n’est pas conventionnelle. Elle met en œuvre quelque chose d’un autre ordre.
Quelque chose de… paranormal ?
Tous ces exemples, simples anecdotes ou vraies expériences, trahissent l’existence d’un monde d’influences psychiques et psycho-physiques qui défie les limites et les règles d’espace et de temps de la matière ordinaire.
Est-ce pour donner raison à Ludwig Wittgenstein, qui écrivait : « La solution de l’énigme de la vie dans l’espace et le temps se trouve hors de l’espace et du temps » ?
C’est en tout cas ce que tendrait à confirmer la thèse de la « double causalité », et la psychomatière qui en découle. Nous le découvrirons bientôt.
Retrouvez les recherches d’Emmanuel Ransford dans son livre L’origine quantique de la conscience
http://jmgeditions.fr/index.php?id_product=332&controller=product&search_query=ransford&results=1
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