L’expérience du dédoublement
Dans un livre publié au début du XXe siècle, Yram communiquait son expérience du dédoublement.
Nous avons donné aux lecteurs de Parasciences un large aperçu de sa méthode et de ses résultats…
Le grand problème qui se pose et s’est toujours posé à l’imagination des hommes est celui de la survie. Si nous pouvions connaître exactement ce que nous devenons après la mort, si nous pouvions savoir d’une façon certaine s’il est possible de vivre, de sentir, de voir, de penser, de comprendre, dans un autre monde avec la même facilité que sur terre, quel progrès formidable nous accomplirions !
Ce fait, cette certitude, cette connaissance, je viens vous donner les moyens de l’obtenir.
Il n’est pas nécessaire que vous ayez la foi. Je ne viens pas en missionnaire, chargé de répandre une idée nouvelle. Je vous expose simplement les résultats que j’ai obtenus, en vous disant : « Ce que j’ai fait n’a rien de mystérieux. Voici la façon dont j’ai procédé. Répétez l’expérience dans les mêmes conditions et vous obtiendrez les mêmes résultats. »
Mes conditions d’expérience
En étudiant les différentes traditions, on remarque, dans leurs symbolismes, des notions relatant la possibilité de séparer l’être humain en deux parties sans qu’il en éprouve trop de désagrément. C’est ce qu’on appelle le dédoublement expérimental.
Pouvoir renouveler cette expérience de désincarnation à volonté, rester en possession de toutes ses forces, de toute sa lucidité, sans qu’il en résulte aucun trouble d’aucune sorte est, à mon avis, une bonne solution expérimentale. Ce sont ces conditions que j’ai observées depuis quatorze ans que j’ai réalisé l’expérience pour la première fois. Inutile de vous dire que j’ai eu le temps de m’y habituer et de l’étudier en détail. D’ailleurs, je me suis vite rassasié de phénomènes que je considère aujourd’hui comme ordinaires, comme passer à travers les murs, rendre visite à des amis, se promener librement dans l’espace, etc. Passés les premiers temps, la conscience est plus gourmande, elle veut aller plus loin, cette nouvelle dimension, somme toute élémentaire, ne lui suffit plus, elle cherche à pénétrer dans un autre mode de l’organisation cosmique.
Tout le monde peut le faire
Le travail à réaliser pour pénétrer consciemment la quatrième dimension est à la portée de tout le monde. En disant cela, je ne prétends pas qu’il n’y a aucun effort à faire. Lire un journal est aussi à la portée de tous, à la condition d’avoir appris à lire dans la langue avec laquelle le quotidien est rédigé.
Les conditions essentielles pour réaliser cette expérience sont de trois sortes : physiques, psychologiques et psychiques.
(…)
Le psychisme étant à l’ordre du jour, tout le monde est au courant de ses pratiques. Les points essentiels à étudier sont :
Le pouvoir de concentrer sa pensée sur un seul objet, sans se laisser distraire par d’autres préoccupations.
L’entraînement à la respiration rythmée.
La détente nerveuse et musculaire.
Enfin, la possibilité de rester sans penser. Ce dernier exercice, intitulé « isolement » par les psychistes et « entrée dans le silence » par les Hindous, résume la période « d’attente » de tous les phénomènes ayant un rapport avec la quatrième dimension.
Il n’est point nécessaire d’acquérir une maîtrise absolue de tous ces exercices. L’habitude du dédoublement les simplifie en partie et l’on parvient même à s’en dispenser.
Ne rien négliger
Quoiqu’il n’y ait pas de règle sans exception, je ne vous engage pas à vous lancer dans l’aventure sans préparation, car le déséquilibre est à peu près certain. Si vous négligez l’entraînement psychique, vous n’obtiendrez pas de phénomènes stables, vous ne saurez pas les diriger et vous risquez de tomber dans un mysticisme maladif. Si vous négligez l’entraînement psychologique, c’est encore pire. Vous allez vers le déséquilibre mental, par l’emprise des forces inférieures dont vous serez fatalement victime un jour ou l’autre.
Quelques résultats généraux
Pour la compréhension de ce qui va suivre, il est utile que je vous donne dès maintenant les observations générales que j’ai tirées de plusieurs années d’étude.
Ces mondes sur lesquels on a construit tant d’hypothèses, ces univers qui ont excité au plus haut point l’imagination humaine dépassent dans leur simplicité tout ce que les hommes peuvent inventer de merveilleux et de complexe.
La seule différence existant entre l’homme et l’univers est l’ensemble des facultés psychologiques, représentées par la conscience. Dans l’invisible, l’être humain est une pensée consciente, douée de volonté agissante. Le discernement multiple des effets et des causes s’effectue à l’aide de sensations correspondantes dans une unité de temps. Les relations entre ces deux Touts représentés par l’Homme et l’Univers ne sont qu’une question d’accord.
En quittant sa forme matérielle, l’être humain conserve seulement les accords, les expressions, le rythme de ses expériences terrestres. Et cela suffit pour l’attirer et le retenir prisonnier dans une substance où il pourra mettre en œuvre ses affections habituelles.
(…)
Un exemple…
Voici, par exemple, un des états les plus curieux de mes expériences. Après avoir atteint une région quintessenciée de l’éther, je fécondais l’espace en projetant ma vie dans un espace considérable. J’avais la sensation de m’étendre en tous sens, comme si j’avais été placé au centre d’une sphère. Et, dans le même temps, je me sentais en entier dans l’ensemble, comme dans chacun des points de cet organisme étrange.
Tout en ayant nettement conscience de mon unité, j’éprouvais l’impression de me multiplier. Cette multiplication ne diminuait ni n’augmentait mon énergie de la moindre fraction.
Sans penser, j’étais doué d’une sorte de conscience divinisée. La vibration la plus infime, parvenant dans l’ambiance ainsi fécondée, me renseignait immédiatement sur les détails de son origine et, au même instant, j’agissais dans le sens nécessaire. Il n’y avait pas de différence de durée entre l’action et la réaction que j’opposais. Action et réaction étaient simultanées, dans une clairvoyance immédiate.
Pour agir, je communiquais dans l’ensemble ou la fraction une impulsion de mon être tout entier. Que cette impulsion s’effectue simultanément ou séparément, dans les atomes de ce champ magnétique, elle s’exerçait toujours dans une proportion correspondante à la cause perturbatrice. Et, fait curieux, je n’éprouvais de cet effort qu’un bonheur d’agir, sans que mon énergie augmente ou diminue d’un iota. Enfin, je le répète, tout en ayant conscience de mon unité, je ne pourrais dire que j’étais plutôt au centre qu’à la surface, ou dans les parties de cette sphère rayonnante. En vérité, je me sentais partout moi-même, avec une égale intensité.
L’imagination dépassée
Jamais l’imagination n’aurait osé concevoir un fonctionnement à la fois aussi complexe et aussi simple de la conscience supérieure. Toutes les expressions que j’utilise pour vous décrire ces résultats limitent et détruisent leur valeur expérimentale. Cette substance qui devient nous-mêmes, les prérogatives qui y sont liées, l’Amour profond que l’on éprouve, le bien-être inexprimable qui y est attaché, se fondent dans une même unité multiplicité dont on est parfaitement conscient. À ce point d’évolution, la Conscience humaine est une synthèse ayant à sa disposition les différents rythmes de l’Ordre universel dont elle a vécu les accords dans ses expériences passées…
Pour plus d’information vous pouvez lire de Bernard Raquin Vous pouvez sortir de votre corps en suivant ce lien :
http://jmgeditions.fr/index.php?id_product=67&controller=product
No Comment