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Surnaturelles : les héritières des oracles sont immortelles

Critique du livre de Philippe Baudouin par Mallory CLEMENT. Novembre 2022.

« La femme contient le mystère social et le mystère humain. Elle semble la grande faiblesse, elle est la grande force ».

Victor Hugo

Surnaturelles : un livre qui ne relate pas qu’une histoire visuelle

À première vue, le lecteur néophyte ne pourrait voir dans « Surnaturelles » qu’un simple livre de collection photographiques d’époque, de reliquats d’un cabinet de curiosité dont seraient friands des réalisateurs comme Guillermo del Toro.

Pourtant, s’arrêter à une telle lecture ne serait que superficiel.

Bien plus qu’une simple histoire visuelle, le fond de cet ouvrage se focalise sur l’émancipation de la femme par le prisme du spiritisme, support d’affirmation du « sexe faible » et une défiance vis-à-vis de l’autorité masculine. « Surnaturelles » dresse le portrait et l’histoire de femmes « fortes » transgressives, sources de polémiques et de fascinations.

Ainsi, si l’ouvrage de Philippe Baudouin se présente comme un incontournable de l’âge d’or de la recherche psychique, son livre s’inscrit également comme un apport dans la recherche historique en sociologie anomalistique.

Avant de passer au contenu du livre et à ma critique, il me paraît important de présenter au préalable un « archéologue » de l’étrange.

Philippe Baudouin ou l’aventurier des reliques psychiques perdues

Titulaire d’un Master en philosophie, Philippe Baudouin est maître de conférences associé en sciences de l’information et de la communication à l’IUT de Cachan et membre du Centre de recherche en design (ENS-Paris-Saclay). Il est chargé de réalisation à France culture où il est l’auteur de divers reportages et documentaires pour Arte Radio. Outre sa spécialisation dans l’histoire des techniques et des médias notamment l’écriture radiophonique, Baudouin est également un archiviste et un documentaliste de l’étrange. Véritable archéologue des pulp sciences, il s’intéresse à la manière dont les courants spirites, occultes et scientifiques se sont emparés du paranormal du XIXe siècle au milieu du XXe siècle.

Les sujets de prédilections de Baudouin portent à ce jour, au sujet de l’étrange, sur 2 grandes thématiques que je distingue :

La première thématique a pour trait de documenter la communication avec l’invisible au travers de l’avènement de la technologie. Baudouin y consacrera une émission sur France culture « Les langues de l’éther » (Baudouin, P, 2014).

La deuxième thématique se focalise sur le rassemblement d’archives liées aux manifestations spontanées d’apparitions, de poltergeists ainsi que des productions médiumniques. Il y consacrera 3 livres : le premier qui retrace la vie d’un gendarme atypique spécialiste de cas spontanés, Émile Tizané (Baudouin, P, 2016). Le second, lié aux manifestations fantomatiques,retrace 12 récits d’enquêtes aux marges des connaissances scientifiques (Baudouin, P, 2021). Enfin, le dernier ouvrage, qui clôt ce triptyque de haute étrangeté, se focalise sur le thème des femmes médiums (Baudouin, P, 2021) qui fera l’objet de cette critique.

Pour finir la présentation de l’auteur, il aurait été très négligent de ma part de ne pas préciser que Philippe Baudouin est également le commissaire de l’exposition temporaire « Phénomènes. L’inexpliqué face à la science » qui prend place au musée de la Médecine à Paris du 3 novembre 2022 au 28 janvier 2023. À travers un parcours divisé en sept sections thématiques, l’évènement propose de redécouvrir près d’un siècle de recherches dans le domaine de « l’inconnu ». Cette rétrospective solde pour moi, l’aboutissement provisoire du travail méticuleux d’un « Indiana Jones du mystère » qui dépoussière et exhume littéralement les « fantômes du passé ». Baudouin a littéralement cette faculté innée de sublimer l’étrange et la fascination des savants pour les phénomènes dits « paranormaux ». Fascination qui est loin d’être désuète puisque les phénomènes extraordinaires continuent à évoluer dans nos sociétés dites « rationnelles ».

Encore aujourd’hui, « maisons hantées » et apparitions fantomatiques sont « un mystère et une réalité scientifique » (Houran, J, 2022) et il en est de même pour des sujets doués en médiumnité qui démontrent des phénomènes de réceptions anormales dans des conditions contrôlées (Beischel, J., Boccuzzi, M., Biuso, M. et Rock, AJ, 2022).

Aperçu du contenu

Baudouin a une « fibre artistique » et cela se sent dans chacune de ses productions. Il accorde de l’importance à l’identité visuelle de ses ouvrages en s’assurant de travailler avec des éditeurs qui conçoivent de « beaux-livres ». Ses ouvrages sont en général de grands formats, comportent de nombreuses photographies et illustrations. D’ailleurs, au-delà de son caractère informatif, « Surnaturelles » me fait penser dans sa forme et son contenu à un livre d’Art.

Le livre est préfacé par Nicole Edelman, agrégée d’histoire et maîtresse de conférences honoraire en histoire contemporaine à l’université à Paris X-Nanterre. Avant Baudouin, Edelman a été la première historienne française à s’intéresser au spiritisme en se focalisant sur l’abord féministe de ce mouvement (Edelman, N, 2006).

Composé de 168 pages, 2/3 du livre est consacré à des archives photographiques (le livre comporte quelque 110 clichés d’époque dont 2/3 n’ont jamais été publiés). Bien que les portraits de médiums prédominent ce livre, les photos ectoplasmiques ne sont pas en reste puisqu’elles représentent 23 % des photographies suivies par les tables tournantes (18 %). Ainsi, la majorité des photographies portent sur des médiums à des effets physiques secondés par des médiums à transe.

Après la préface (P. 5 à 9) qui introduit le sujet et le contexte de l’ouvrage, le livre se découpe en 4 chapitres :

  • Pionnières et maîtresses de cérémonie (P. 10 à 55) ;
  • Messagères de l’au-delà et faiseuses de spectres (P. 56 à 113) ;
  • Machines, Cobayes et femmes-objets (P. 114 à 155) ;
  • Index biographique (qui aborde également l’approche partisane, sceptique où les fraudes sont discutées), p. 157 à 158.

Enfin, l’auteur s’appuie sur quelque 62 références bibliographiques, 15 collections d’archives et d’institutions.

Les nombreux crédits photographiques sont également indiqués.

Critique du livre

Recomposer les femmes oubliées

D’un point de vue d’une sociologie anomalistique, le livre de Baudouin ressuscite des femmes oubliées pour les réinscrire dans un contexte historique et scientifique. Dans cette quête d’affirmation sociale, l’occultisme a été un support de reconnaissance sociale et instrument de pouvoir (Kröger L., Anderson M, 2022).

Autrefois, il n’était pas de bon ton pour une femme de partager ses croyances politiques ou religieuses. La pratique du spiritisme a participé à contourner ces tabous. Ce n’étaient plus les femmes qui s’exprimaient mais « quelque chose de transcendant » au travers des corps féminins qui servaient d’outils de communication avec l’invisible que l’on pouvait voir et toucher. Les salons des femmes médiums devenaient des lieux de consultations ainsi que des cabinets de curiosité.

L’occident redécouvrait à cette période, les « nécromanciennes modernes ».

Nécromanciennes qui bousculèrent des normes sociétales bien établies tant sur le plan religieux et philosophique, que politique et scientifique.

Si ces femmes médiums fascinaient pour leurs performances, propos rassurants et prédictions (notamment auprès de grandes personnalités politiques comme Abraham Lincoln ou encore Benjamin Franklin), elles étaient également perçues comme des menaces.

Menaces pour la religion catholique : le catholicisme dénonçait à l’époque, le caractère blasphématoire de cette pratique et une dérive de son enseignement traditionnel.

Menaces pour la raison : les philosophes et scientifiques matérialistes, héritiers des lumières rejetèrent les affirmations spirites car pour eux, la mort physique signifiait l’anéantissement total de l’être, l’idée de la survivance n’étant qu’une vaste chimère.

Menaces pour la crédulité : pour les détracteurs des mouvements spirites, tout n’était que poudre aux yeux, arnaques, hystéries et manipulations.

Devant un tel déchaînement des passions, il fallait faire preuve de clarté : soumettre les allégations spirites à des examens scientifiques et contrôlés. Dès 1882, les membres fondateurs de la Society for Psychical Research et ses annexes testèrent les médiums. C’est dans ce contexte que les femmes médiums rentrèrent dans des laboratoires et participèrent à l’aventure parapsychologique pour en devenir des figures féminines soumises à des examens critiques et invasifs.

S’il ne fait nul doute que Baudouin rend hommage et sort de l’oubli ces femmes médiums qui furent les témoins de l’âge d’or de la recherche en parapsychologie, je ne peux pas passer sous silence la place des chercheuses et des pionnières dans ce domaine (Coly, L., White, R. A., 1991) ; (Zingrone, N., Alvarado, C, 2019) ; (Mayer, G., Marwaha, S., Thomas, DM., Schmied-Knittel, I., Simmonds-Moore, C, 2022).

À l’instar de noms emblématiques comme Louisa E. Rhine, Eleanor M. Sidgwick ou encore Gertrude Schmeidler, n’occultons pas également les observations très détaillées de Rosina Despard au sujet de l’apparition de Cheltenham,Alice Johnson au sujet de la médium Alice Fleming et d’Eusapia Palladino, les études de Juliette Bisson relatifs aux phénomènes de matérialisation de Marthe Béraud avec Geley ou encore les rapports détaillés de Mmes Marguerite Radclyffe Hall et Una Troubridge concernant la médium Gladys Osborne Leonard.

L’apport des femmes en qualité de sujets de recherche ou de chercheuses d’exception ont suscité bien des vocations et des apports notables dans le cadre de la recherche sur les expériences exceptionnelles.

Un art psychique

Art du corps et signe d’identité

« Surnaturelles » est un livre qui laisse le texte en retrait. Ce qui est normal car l’ouvrage propose une histoire visuelle. Cependant, une photographie restera toujours un support sujet à interprétation. Il y a donc une perte d’information puisque les véritables critères d’objectivité étaient évalués par les chercheurs sur place. Si une photographie a la fonction d’immortaliser voir de documenter un évènement, elle ne peut pas, selon moi, constituer un élément de preuve définitive, et ce, même si je ne mets pas en doute quelques manifestations authentiques qui ont été imprimées sur la pellicule.

Ce qui me parait évident sur la plupart des photographies que propose ce livre, c’est que la médiumnité féminine m’apparaît comme un art psychique ou psychophysique dont le corps sert littéralement de « pinceau ».

L’art médiumnique s’invite littéralement dans les laboratoires scientifiques.

Ce goût pour théâtraliser l’impossible aux travers de mises en scène, de rituels mystérieux, d’accoutrement morbide, d’expressions… Ces cérémonies n’étaient pas sans rappeler les prémices de l’art corporel : un spectacle vivant et éphémère que l’on retrouve également dans le domaine artistique de l’« happening » qui se distingue par son caractère spontané, une démarche provocatrice et qui casse les « codes établis ». Je remarque également que les performances médiumniques de l’époque, reposaient, exactement comme pour les « happenings », sur les 4 éléments essentiels, à savoir : le temps, l’espace, le corps et l’implication du spectateur/savant.

Toujours dans la continuité d’interroger le rapport au corps dont témoigne cet art médiumnique féminin, je ne peux m’empêcher de faire une analogie avec les travaux d’un sociologue français, David Le Breton, spécialiste des représentations et des mises en jeu du corps humain dans les cultures.

De ma lecture, certaines productions médiumniques et marques sont des signes d’identité. Marques qui s’extériorisent du corps des médiums, marques dans les chairs (Cf. Olga Kahl), xénoglossie, cicatrices psychiques refoulées… Certaines manifestions reflètent des stigmates mais aussi le prolongement du soi où la femme « enfante » littéralement des apparitions et autres aberrations. Ces affirmations du soi dont témoignent les marques ignominieuses et autres productions corporelles semblent avoir un lien étroit avec le design corporel où le corps devient objet. Objet d’affirmations, de fantasmes, de productions et objet d’études (dont certaines investigations scientifiques faisaient penser à du bondage).

De par leurs singularités, ces femmes médiums avant-gardistes ont bousculé, par leurs productions corporelles, les règles occidentales : passage de l’insoumission à l’extériorisation du soi, quête identitaire ou l’intersexuation est explicite, cérémonies de passage afin de donner naissance à une nouvelle culture et une nouvelle lecture des manifestations possibles de l’invisible.

Photo symbole et trucages

Véritables reliquats de l’avènement du spiritisme, les diverses photographies dénichées par Baudouin élèvent ces femmes médiums au rang d’icônes du spiritisme tout en rajoutant une aura d’authenticité en apparence.

Toutefois, il faut bien avouer que la plupart de manifestations spirites attribuées aux ectoplasmes dans ce livre, sont toutes aussi peu crédibles que l’animatronique de « Bruce », le requin de JAWS.

À l’époque du tournage de JAWS, Spielberg n’était pas pleinement satisfait de la créature, dont certains plans trahissaient certaines limites techniques à l’époque. Il décida donc de jouer sur la suggestion afin d’accrocher le spectateur. Tout cela pour dire qu’une photographie truquée ou non a un formidable pouvoir attractif. Outre la fraude, des artefacts involontaires au développement de la photographie pouvaient participer à des conclusions paranormales alors que la cause était naturelle (cf. les expériences d’Hyppolite Baraduc).

Il restera pour séparer le bon grain de l’ivraie, les expertises des savants qui se sont investis dans la recherche de cette époque. Au centre de multiples controverses mêlant l’art du vrai et l’art du faux, les femmes médiums ont entraînés avec elles les savants qui ont attesté de leurs capacités singulières. Certains nous ont quittés dans des circonstances tragiques comme Pierre Curie, écrasé par la roue d’un fiacre… Si Ce grand savant avait survécu à ce drame, nul doute qu’il aurait été d’une grande contribution dans la recherche métapsychique. D’autres, comme Richet ou Crookes ont été accusés de crédulité par leurs détracteurs…

Conclusion

S’il faut prendre en compte au-delà de la fraude, une meilleure connaissance des maladies psychiques et psychiatriques, faut-il finalement considérer cette médiumnité féminine comme synonyme exclusif de l’art de faux et du grand-guignolesque majoré par la crédulité de savants trop occupés à fantasmer sur les corps dénudés de ces femmes ?

C’est malheureusement le point vue de certains auteurs, qui usent de leurs diplômes comme argument d’autorité en surfant sur la vague du paranormal dont les conclusions sont contestables et à nuancer (Charlier, P, 2022).

Il me semble que l’appel à l’incrédulité est une rhétorique fallacieuse consistant à dire qu’une chose est impossible ou fausse car trop extraordinaire. Il serait malhonnête sur le plan intellectuel de ne garder que la fraude en ignorant des manifestations physiques documentées par les chercheurs de la SPR. Pour certaines, peut-être que la fraude était un moyen de produire coûte que coûte des phénomènes dans le souci d’être prises au sérieux au sein de la communauté scientifique ? Je n’en tire pas de conclusion définitive mais la question mérite à mon sens d’être posée même si je ne cautionne absolument pas ce genre de pratique qui nuit considérablement à la crédibilité.

De mon point de vue, si les médiums à effet physiques ont disparu de la scène, ce n’est pas à cause d’affaires purement frauduleuses mais face à des investigations scientifiques toujours plus invasives voire humiliantes afin d’avoir des preuves indiscutables à cette époque.

Certains prétendront que l’effeuillage « érotique » de certaines médiums était un prétexte pour les savants de l’époque d’assouvir des idées lubriques bien masculines alors que dans la réalité, la démarche était bel et bien scientifique afin d’éviter les biais de confirmation en procédant par élimination comme le ferait tout bon praticien dans une recherche de vérité.

Néanmoins, les investigations scientifiques ont paradoxalement, dans ce souci de vérité, déshumanisé ces faiseuses d’anomalies au simple rang d’objets de curiosités où les protagonistes de la caravane du Freak Show étaient étudiés en laboratoire.

Comme toutes productions éphémères, il ne reste des femmes médiums du XIXe siècle que des traces disséminées : photographies, témoignages, quelques « reliques » comme les moulages ectoplasmiques et fort heureusement des comptes rendus par les chercheurs.

Rassembler tous les éléments de ce gigantesque puzzle est un travail de titan qu’a accompli Philippe Baudouin dont le sérieux n’est plus à prouver.

Archéologue incontournable du paranormal, ces ouvrages sont de véritables madeleines de Proust qui méritent de figurer dans toutes les bonnes bibliothèques de l’étrange et de la recherche psychique.

Pour conclure, ma critique rejoint d’autres recensements positifs au sujet de ce livre. Lire Baudouin, c’est comme pousser la porte d’un bon restaurant gastronomique : le menu est clair, la cuisine est bonne et le chef cuisinier est un passionné.

À recommander dans le guide du routard du paranormal.

Mallory CLEMENT

 

Bibliographie sélective de l’auteur

Baudouin P., Le royaume de l’au-delà : Précédé de Machines nécrophoniques, Éditions Jérôme Million, (mars 2015).

Baudouin, P., Les Forces de l’Ordre Invisible, Éditions du Murmure, (24 novembre 2016).

Baudouin, P., Apparitions : Les archives de la France hantée, HOEBEKE, (4 novembre 2021).

Baudouin, P., Surnaturelles : Une histoire visuelle des femmes médiums, ‎ Éditions Pyramyd. (10 novembre 2021).

Références

Beischel, J., Boccuzzi, M., Biuso, M., & Rock, A. J. (2015). Anomalous information reception by research mediums under blinded conditions II : Replication and extension. EXPLORE : The Journal of Science & Healing, 11 (2), 136-142. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25666383/

Charlier, P., Autopsie des fantômes : Une histoire du surnaturel, TALLANDIER, (6 octobre 2022).

Coly, L., & White, R. A. (Eds.). (1994). Women and parapsychology. Parapsychology Foundation.

https://psycnet.apa.org/record/1994-98000-000

Edelman, N., Voyantes, guérisseuses et visionnaires en France, 1785-1914, Albin Michel,  (7 mars 1995).

Edelman, N., Histoire de la voyance et du paranormal – Du XVIIIe siècle à nos jours, Le Grand livre du mois (1er janvier 2006).

Evrard, R., (2022). Parapsychology and Women’s Emancipation : A Historical Cliché? Journal of Anomalistics, 22, 316-323.

http://dx.doi.org/10.23793/zfa.2022.316

Houran, J., (2022). “Haunted Houses” Remain Scientific Mysteries. Public Parapsychology. https://publicparapsychology.org/2022/09/23/haunted-houses-remain-scientific-mysteries/

Kröger L., Anderson M., Toil and Trouble: A Women’s History of the Occult, Blackstone Publishing, (octobre 2022).

Le Breton, D., Signes d’identité : Tatouages, piercing et autres marques corporelles, Métailié, (8 avril 2002).

https://psycnet.apa.org/record/1994-98000-000

Mayer, G., Marwaha, S., Thomas, DM., Schmied-Knittel, I., Simmonds-Moore, C. (2022) Women and Parapsychology Revisited.

https://www.airmeet.com/e/33de6500-b20b-11ec-b225-f51443d80e34

Zingrone, N., Alvarado, C., (2019) On Women in Parapsychology. The Journal of Parapsychology (Vol. 83, Issue 2).

https://www.parapsychologypress.org/jp-83-2-286-289

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