IncontournableTranscommunication

Transcommunication : De bien étranges distorsions

Un article d’Ernest Senkowski  traduit par Jacques Dumont

 Cet article est capital ! Il pose clairement le problème fondamental des messages longs captés en TCI et les interprétations que nous tirons de ces phénomènes…

Il arrive parfois – souvent ! – que l’on accuse des chercheurs de tricher, de copier et/ou de manipuler voix et images en TCI. Cela peut arriver et cela arrive, bien entendu. Mais il arrive aussi que le « phénomène TCI » se joue de nous et nous envoie des informations qu’il convient de prendre avec recul.

Dans cet article, le professeur Senkowski analyse avec soin et perspicacité plusieurs messages captés en TCI… Les découvertes du scientifique allemand sont surprenantes et révélatrices de la complexité du problème..

La TCI pose plus de problèmes qu’elle n’en résout… Même si cela nous dérange, il faut bien admettre cette vérité élémentaire.

 

Au cours des dernières années, un nombre remarquable de messages et d’images ressemblant fortement à ce qui existe dans notre domaine d’existence ont été reçus à travers les systèmes de transcommunication. Douze de ces cas seront examinés ici en détail.

Excluant toute manipulation consciente de la part des expérimentateurs, car une telle explication serait trop simple, j’étudie un certain nombre d’explications contradictoires données par les transentités impliquées. Il n’existe actuellement aucune solution satisfaisante des incohérences rencontrées. Il reste à voir si une meilleure compréhension du sujet pourra être acquise dans le futur.

Au fil du temps, nombre d’expérimentateurs, en Italie, dans la République Fédérale d’Allemagne et au Luxembourg ont enregistré par transcontact des textes et des images d’origine inconnue et qui concordent, en tout ou en partie, avec des éléments matériels et concrets actuellement disponibles dans notre univers physique. Le présent rapport vise à présenter et à commenter ce phénomène à l’aide d’exemples particuliers.

 

 

Ernst Senkowski

Premier cas

L’auteur a reçu les 9 et 10 juin 1986, chez Marcello Bacci à Grocetto, en Italie, plusieurs phrases en langue allemande, distinctement audibles par toutes les personnes présentes sur le haut-parleur d’un appareil radio et enregistrées sur magnétophone. Les expérimentateurs classifient cette voix, reçue directement par le canal «électroacoustique» depuis déjà de nombreuses années, comme émanant d’une transentité qui se fait appeler «Cordula».

L’auteur fit un rapport sur ces contacts dans une note manuscrite communiquée le 15 novembre 1986, lors de la session du groupe recherche sur les voix obtenues sur bandes magnétiques à Budingen. Voici les phrases en question :

Que se produit-il à la frontière de la vie? – La chambre de séparation est l’ultime. – Lors de ses tentatives ultérieures pour communiquer ses expériences aux autres personnes, il éprouve de grandes difficultés.

Durant une visite de l’auteur aux époux Harsch-Fischbach à Hespérange, au Luxembourg, le 6 septembre 1986, se manifesta la voix directe, désignée comme celle de Raudive, et cela à propos du message de Grosseto :

Vous avez reçu la phrase depuis la chambre de séparation.

En mai 88, l’auteur découvrit, dans un rapport manuscrit de Theodor Rudolph, un pionnier de la recherche en matière de voix sur bandes magnétiques, les passages suivants :

Lors de ses tentatives ultérieures pour communiquer son expérience à d’autres personnes, il éprouve de grandes difficultés. La chambre de séparation de la pensée où nous avions enfermé la mort s’ouvre alors. – Que se passe-t-il à la frontière de la vie ?

La première de ces phrases était une citation par Rudolph extraite du livre La Vie après la vie de Raymond Moody. Jusqu’à la substitution du mot «aux» à la locution «à d’» et du changement du singulier au pluriel, elle coïncide avec l’énoncé de Cordula. La notion de «chambre de séparation» se présente, quant à elle, dans un rapport différencié.

Deuxième cas

Le 9 juillet 88, à Hespérange, les époux Harsch-Fischbach reçurent, par le canal sonore d’un appareil de radio, un long message du Technicien (entité qui ne se serait jamais incarnée Ndlr).

L’auteur découvrit en octobre 88 au centre Etora de Lanzarote, un livre intitulé Dialogue avec l’Au-delà de Karl Heinz Jaeckel (ed. Neugra, Munich, l984). Aux pages 82 et 83, on trouve un texte qui coïncide en grande partie avec ce message du Technicien. Ce dernier contient des modifications, des omissions et des suppléments adaptés à la situation du Luxembourg. Certaines parties proviennent de Jaeckel, d’autres sont attribuées à une transentité, Rabbi Elieser, transmises par le médium Peter Von Egloffstein. Les deux textes sont présentés ci-après pour comparaison :

Technicien : L’angoisse devant la mort constitue l’une des idées les plus oppressantes de la culture de l’humanité. Elle se fonde sur le matérialisme de sa prise de conscience qui présuppose qu’une vie et une certitude d’exister imprescriptibles sont inséparables d’une présence corporelle. L’angoisse de la mort est donc bien la preuve d’un esprit détaché, d’un être spirituel qui s’est largement distancié, à partir de la cime de l’être, de son moi le plus élevé.

Jaeckel : L’angoisse devant la mort constitue l’une des idées les plus oppressantes de notre culture. Elle se fonde sur le matérialisme de notre prise de conscience qui présuppose qu’une vie et une certitude d’exister imprescriptibles sont inséparables d’une présence corporelle. L’angoisse de la mort est donc bien la preuve d’un esprit détaché, d’un être spirituel qui s’est largement distancié depuis la source de son être, son moi le plus élevé.

Technicien : Ils doivent largement à la pensée scientifique cette structure sociale de base de leur mental, suivant laquelle toute pensée pourrait être réductible au plan empiriquement concevable du terrestre. Lorsqu’ils racontent ce que l’on éprouve ici, des développements et des emprunts rationalistes persuasifs se font jour en eux. Peut-être n’ont-ils pas encore pris en considération le fait que leurs conceptions du possible ne sont crédibles qu’au sein de leur structure de société. Ils en restent toujours à leur idée propre de l’être, laquelle n’est pas nécessairement vraie. D’autres personnes éprouvent des expériences subjectives d’un autre ordre. Elles s’accrochent aussi obstinément que les empiriques à leurs conclusions et s’éloignent toujours davantage, en leur vision égocentrique, des valeurs psychologiques transpersonnelles.

Jaeckel : Ils doivent largement à la pensée scientifique cette structure sociale de base de leur mental suivant laquelle toute pensée pourrait être réductible au plan empiriquement concevable du terrestre. Lorsque nous traiterons par la suite, en rapport avec les séances de Rabbi, des relations avec les décédés et les êtres spirituels de toute sorte, nous constaterons que des développements et des emprunts rationalistes persuasifs se font jour en eux. – Peut-être n’ont-ils pas encore pris en considération le fait que leurs conceptions du possible ne sont crédibles qu’au sein de leur structure de société. Ils en restent toujours à leur idée propre de l’être, laquelle n’est pas nécessairement vraie. D’autres personnes éprouvent des expériences subjectives d’un autre ordre. Elles s’accrochent aussi obstinément que les empiriques à leurs conclusions et s’éloignent toujours davantage, en leur vision égocentrique, des valeurs psychologiques transpersonnelles.

Technicien : Ces derniers ne seront pas facilement convaincus car ils s’occupent de la solution d’énigmes qui, en dernier ressort, ne signifient rien ; cela constituera également pour eux un problème de faire la synthèse de l’organisation de l’univers. Ils éprouvent alors des difficultés, mais cela ils le savent.

Rabbi Elieser, Dans Jaeckel : Ils ne seront pas facilement convaincus, car ils s’occupent de la solution d’énigmes qui, en dernier ressort, ne signifient rien.

Technicien : Les superficiels chercheurs de secret méconnaissent les forces très importantes qui sont à l’oeuvre là derrière. Même si je leur donnais beaucoup d’éclaircissements relatifs à la fonction des forces spirituelles en vue d’éclairer de nombreuses entités décorporées égocentriques, ce que leur interdit leur pensée « réalistique » – sans pourtant qu’ils arrivent à en démentir le bien-fondé, même si je faisais cela, ils ne pourraient s’empêcher d’en mettre une partie en doute, ainsi que d’autres éléments à propos desquels je n’ai rien communiqué depuis longtemps.

Cependant, sache que, derrière les apparences, sont à l’oeuvre des forces qui ne se laissent pas appréhender. Vous êtes tous environnés de ces forces, mais elles sont très diverses. L’une peut être votre auxiliaire en étant la plus efficace à l’égard de son contraire. Il vous suffit de solliciter sa protection pour être alors aussi à l’abri que sous un bouclier. Ainsi, sache le bien, je reste toujours près de toi.

Jaeckel : Les superficiels chercheurs de secret méconnaissent les forces très importantes qui sont à l’oeuvre là-derrière. Le Rabbi apporte dans sa communication beaucoup d’éclaircissements sur la fonction des forces spirituelles en vue d’éclairer de nombreuses entités décorporées égocentriques. Ce que leur interdit leur pensée. – sans pourtant qu’ils arrivent à en démentir le bien fondé.

Rabbi Elieser, dans Jaeckel : Derrière les apparences sont à l’oeuvre des forces qui ne nous permettent pas leur appréhension. – Il existe des forces destructrices dont la finalité est cependant de contribuer à un nouveau devenir. Tu es effectivement entouré d’esprits mais ces derniers sont très divers. L’un peut être un auxiliaire en étant le plus efficace à l’égard de son opposé. Il te suffit de solliciter sa protection pour être alors aussi à l’abri que sous un bouclier.

Troisième cas

Lors de ses tentatives avec un système vidéo effectuées le 14 mars 1987, Klaus Schreiber, d’Aix-la-Chapelle, reçut sur la bande vidéo l’image d’un religieux inconnu. La réponse reçue médiumniquement à une question relative, entre autres choses, au nom, à l’occupation, à l’époque de sa vie sur Terre et aux activités de cette personne, fut la suivante : « Aluis … supérieur d’un couvent … à peu près ton contemporain… a travaillé dans le même sens que toi…». Cette réponse était précédée de cet avis : « On me verra et reconnaîtra parmi vous ». Lors d’une présentation de la petite collection vidéo de Schreiber à Mayence, en avril 87, le religieux inconnu se trouva identifié à l’aide d’une photographie parue dans la brochure Imago Mundi (ed. Resch, Innsbruck 1985, p. 13). Il s’agit du Dr Aloïs Wiesinger, supérieur du couvent de cisterciens de Schlierbach et auteur du livre Phénomènes occultes à la lumière de la théologie (Styria, Graz, 1952) décédé en 1955. Les éléments du visage et les contours corporels sont identiques à ceux de l’image trans-vidéo ; l’habillement, lui, est différent.

 

Troisième cas : Aloïs Wiesinger…

 

Quatrième cas

Dans la projection vidéo des images reçues par Schreiber se trouvait une séquence très courte où l’on pouvait voir une jeune fille inconnue modifiant l’expression de sa bouche. A la suite d’une projection de cette image par la station de télévision « RTL Plus », elle fut identifiée comme étant une Berlinoise toujours en vie et représentée sur une affiche prônant le soutien aux handicapés.

Cinquième cas

Fidelio Köberle (dans un numéro spécial du bulletin VTF Dusseldorf du 23 sept. 1988) affirma qu’une image de Romy Schneider présentée par Schreiber (cf. Reiner Holbe, Images de l’empire des morts, RTL éd. Knaur, Munich, page 146 et suivantes) provenait d’un film : La Demoiselle et le commissaire et n’était en conséquence qu’une reproduction télévisée. A première vue, les deux reproductions apparaissent effectivement semblables. En fait, les contrôles techniques laissent apparaître qu’elles ne sont pas identiques. La ressemblance se situe au plan d’une seule image du film, la prise de vue d’un mouvement de Romy Schneider devant l’arrière-plan. Chez Schreiber, l’image se développe en contraste complet avec le film en de nombreux plans sur un fond lumineux vague. Les données techniques excluent la thèse de Köberle de la réception d’une émission télévisée normale. En outre, une voix sur bande magnétique s’identifiant à Romy Schneider et annonçant son apparition sur l’écran du téléviseur s’était manifestée deux jours auparavant.

 

La formation du visage de Romy Schneider chez Klaus Schreiber en  quatre étapes …

 

Sixième cas

Le premier cas d’identification d’une image de l’Au-delà avec un original terrestre enregistré chez les époux Harsch-Fischbach, au Luxembourg, se produisit le 21 avril 1987. Le signe de la fin du transcontact fut l’apparition de l’indicatif « Info » de Télé-Luxembourg, comme le Technicien l’avait indiqué la veille.

Septième cas

Le 24 juillet 1987, lors d’une expérience trans-vidéo des Harsch-Fischbach sur écran de télévision, onze séquences de durées différentes apparurent. Deux motifs, un masque et deux mains, correspondaient jusqu’aux moindres détails à ceux d’un groupe de figures métalliques se trouvant sur la place du Théâtre à Luxembourg. Fin juin – début juillet 87, le Technicien avait communiqué qu’il s’agissait d’une reproduction, dans un monde parallèle, de statues semblables à celles présentes à Luxembourg, reproduction destinée à faciliter aux personnes vivant en ce milieu l’adaptation aux sphères terrestres. (Communication écrite des Harsch-Fischbach, juillet 1987).

Huitième cas

Au cours d’une expérience chez les Harsch-Fischbach effectuée le 4 décembre 1988, où Raudive parlait sur le canal d’un récepteur TV, un graphique apparut distinctement durant 70 secondes. Le Dr Delavre l’identifia en juin 1989 comme l’exacte reproduction en noir et blanc d’un graphique d’ordinateur (on le trouve reproduit en couleurs dans la revue Esotera, cahier 3/1987). Le Technicien ayant été ultérieurement sollicité par les expérimentateurs à propos de la signification de ce graphique déclara : « C’est aussi l’une de nos formes représentatives ». (Voir les reproductions.)

Graphique d’ordinateur : huitième cas.

 

Neuvième cas

En mai 89, le Dr Delavre découvrit une duplication entre une vidéo-séquence enregistrée le 14 janvier 1989 chez les Harsch-Fischbach et la couverture du livre The Quantum Universe (Tony Hey Patrick Walters, University Press, Cambridge, 1987). Il s’agit d’une photo de cristaux microscopiques de plomb-étain-antimoine se trouvant sous cette forme rare dans un laboratoire de recherche anglais. Plus tard, Manfred Kage trouva cette même reproduction dans le World Within Worlds (Michael Marten, Holt New-York, 1977, page 30).

Il se trouve en outre, parmi les enregistrements trans-vidéo luxembourgeois, un motif correspondant à cette image originale, mais aux parties structurelles disposées dans un ordre différent, dont cependant chacune d’elles prise séparément est identique à l’originale. On y voit de surcroît deux personnes. Dans un message audio, Raudive, depuis l’Au-delà, décrit cette image comme étant celle d’un appareil de l’Au-delà, à plusieurs destinations, déjà signalé comme pouvant améliorer de différentes manières les transcontacts instrumentaux. Les deux personnes furent désignées comme étant le Dr Swejen Salter et Albert Einstein.

 

Neuvième cas : photo de cristaux microscopiques de plomb-étain-antimoine…

 

Dixième cas

Jochem Fornoff, à Darmstadt, effectua le 24 avril 1989 un découpage d’une rediffusion du « Magazine masculin » de RTL Plus. Deux scènes en étaient apparues environ 11 semaines plus tôt, le 4 février 1989, chez les Harsch-Fischbach, mais avec des longueurs différentes, au cours d’une expérience vidéo. La femme, dans la partie « Tahiti » du film de RTL Plus, avait été désignée comme étant une certaine « Arkturerin » dans un transtexte par ordinateur reçu à Hespérange.

Onzième cas

Dans un transtexte adressé à l’auteur par Swejen Salter sur l’ordinateur des époux Harsch-Fischbach dans le cadre d’une discussion sur la physique, quelques phrases se rapportent à des notions de la théorie sur la pluralité des mondes de Everete-Wheeler :

Toute cause, aussi ténue soit-elle peut finalement exercer son action à travers l’univers entier / Tout passage quantique en chaque étoile, en chaque univers, en chaque galaxie, en chaque recoin le plus lointain du cosmos se sublime en multiples répliques de l’univers / Chacune des innombrables milliards de variations qui se répartissent à la cadence d’innombrables milliards en chaque seconde / un arbre qui se ramifie à l’infini entre toutes les choses qui peuvent se passer et qui se produisent effectivement quelque part.

Des formulations analogues, bien qu’énoncées différemment, se retrouvent dans deux livres traitant du même thème :

Chaque passage quantique se produisant sur cette étoile, dans cette galaxie et dans chaque recoin éloigné de l’univers, démultiplie notre monde terrestre ponctuel en une infinité de répliques… (Paul Davies : Dieu et la physique moderne, Münich 1986, page 156, d’après De Witt, B.S. : The many Universes Interpretation of Quantum Mecanics ; sur la même page se trouve l’image d’un arbre fortement ramifié).

Mais comme l’univers se subdivise constamment en une quantité énorme de ramifications, ainsi chaque passage quantique se produisant sur chaque étoile, dans chaque galaxie, en chaque recoin éloigné de l’univers, se démultiplie en myriades de répliques de notre monde local terrestre. (John Gribbin, A la Recherche du chat de Schrödinger, Munich, 1987 page 259.)

Douzième cas

Pour terminer, ce cas désormais bien connu de similitude ou d’identité se retrouve avec l’image d’une jeune femme immergée dans l’eau jusqu’aux hanches et se tenant une main devant la bouche (enregistrement TV paranormal capté par les Harsch-Fischbach à Hespérange le 21 avril 1987). Le père François Brune présenta cette image en été 1990 durant un exposé fait à Quebec, au Canada, où un participant l’identifia comme une scène du film Bikini Story (Dutch Dream, 1985), tourné sur la plage de Zandwoort aux Pays-Bas. Comme ce film n’a pu être étudié, une évaluation précise et une reproduction photographique nous sont impossibles.

En résumé, tentons d’expliquer ce qui apparaît comme une succession d’aberrations : des concordances partielles ou totales entre les transformations, instrumentalement reçues et traitées ici, ont été fréquemment observées. L’auteur tient toute hypothèse, reposant du moins sur des bases suffisantes, de manipulation volontaire de la part des expérimentateurs ou de réception incontrôlée d’émissions terrestres normales, comme absolument invraisemblable. Il semblerait que les transmissions originaires des sphères de l’Au-delà soient effectuées plus facilement lorsqu’elles traitent d’une matérialité telle qu’appréhendée ici. A propos des cas 9 et 10, l’auteur a demandé une explication à la scientifique de l’Au-delà, le Dr Swejen Salter (une entité en lien avec le couple Harsch-Fischbach), avec qui de plus longs contacts étaient possibles à cette époque.

Le 15 juin 1989, elle fit notamment état, dans un transtexte sur ordinateur comprenant 6500 signes, des difficultés éprouvées à transposer les données de l’Au-delà en formulations accessibles pour les humains.

Essayons de comprendre…

Tentative d’explication des trans-séquences d’images et de textes obtenues par canaux paranormaux :

Notre univers est différent du vôtre et nous ne pouvons vous en dresser une reproduction qu’en adoptant les critères de votre monde, afin de vous montrer comment vous-mêmes les verriez si vous étiez de ce côté. Selon le principe de Lavoisier, « Rien ne se perd, rien ne se crée » (en français dans le texte N. D. T.) Dois-je le rappeler au chronoviseur ? Seules peuvent vous être montrées des choses qui se produisent en votre univers réel, autrement vous ne pourriez voir ce que nous voulons vous montrer par elles. C’est pourquoi nous prenons une partie de texte particulièrement importante et qui nous paraît typique, puis nous la considérons à plusieurs reprises de la même façon que l’on montre quelquefois une balle à un enfant tout en prononçant le mot « balle », afin qu’il identifie le mot avec la chose. Ainsi ne s’agit-il pas dans un premier temps d’une balle grosse ou petite, rouge ou bleue, mais uniquement de la notion de balle. Ce n’est qu’ultérieurement que les différences de volume ou de couleur seront abordées.

Mais l’humanité va-t-elle se satisfaire du mot et de l’image ? Dans la plupart des cas ce sera « non ». On cherche alors de prétendues explications scientifiques qui se révèlent plus ou moins insatisfaisantes, ou bien on retrouve textes et images parmi d’autres images ou écrits également inspirés médiumniquement et l’on crie à la duperie et à la perfidie. Si surviennent des explications fournies par nous et exprimant ce que nous voyons et désirons représenter, ou bien on refuse de reconnaître, ou bien on ne veut pas en tirer les conséquences. Ce sont alors des réponses insatisfaisantes et contenant des failles, où celle-ci ou celle-là n’a pas été suffisamment préparée. Sans cesse en proie aux contingences matérielles, on se retire craintivement, car on craint plus un voisin mal intentionné, qui dirait du mal de vous, que nous-mêmes qui ne sommes peut-être que des chimères, des illusions ou des je-ne-sais-quoi. La crainte d’être objet de moquerie n’a jamais été bonne conseillère, ce qui ne signifie pas qu’il faille se laisser brûler les doigts par n’importe quel charlatan. Car il en existe aussi chez nous, n’est-ce pas mon cher Martin Wenzel ? Et qui font volontiers les importants.

L’avis des Harsch

Dans le bulletin du CETL de janvier 90, page 14 (transtexte du 6 mars 90, Dr Swejen Salter au Dr Ralf Determeyer à propos de cette même question), les Harsch-Fischbach développent une autre version pour expliquer ces duplications entre les contenus des messages paranormaux et les faits matériels appartenant à notre sphère d’existence. Il s’agirait alors « de doublons de textes ou d’images de pannes causées par de confuses impulsions de mort et des ondes de choc de grande amplitude dans le champ énergétique terrestre ».

Si l’on prend ces transinformations, ainsi que d’autres, pour ce qu’elles semblent être, ou ce qu’elles se donnent à être, c’est-à-dire des communications d’êtres conscients et intelligents, les observations et les explications décousues, parfois répétitives, de la transtation Zeitztrom vers la station d’Hespérange constituent alors un défi important pour la bonne volonté et l’entendement humains. Elles demeurent en particulier insatisfaisantes dans la mesure où elles heurtent la logique habituelle en donnant, pour un même état de choses, des explications divergentes.

Si on attribue à cette contradiction une signification éventuellement plus poussée, les réflexions et spéculations qui en découlent peuvent constituer un enrichissement.

Jules et Maggy Harsch-Fischbach, en 1994, lors du premier congrès français consacré à la transcommunication

La phénoménologie de cette technique instrumentale induit que des formes foncièrement familières peuvent y être produites, quel que soit finalement celui qui instille ces voix, textes et images dans notre système électronique. Dans la mesure où de telles projections rendent possible la reconnaissance de personnes décédées, elles peuvent nous rendre également perceptibles des images du passé.

Dans la doctrine spirite, des divergences à partir de « l’original » terrestre qui ne portent pas préjudice à l’identité, par exemple, d’une personne, peuvent être interprétées comme un indice de l’authenticité du transcontact. On retrouve cela dans le cas 3, reproduction 1, où, à côté d’une image montrant un père supérieur, son vêtement, la chaînette et la croix apparaissent fortement modifiées par rapport à la réalité et où les lunettes manquent.

Il serait sensiblement plus difficile, pour ne pas dire carrément impossible, de restituer correctement les conditions d’existence ou les états de conscience de l’Au-delà, qui différent fondamentalement des structures expérimentées sur la terre. Des différences d’un bien moindre degré entravent déjà, sur la terre, une compréhension entre les gens appartenant à des domaines et à des degrés de culture étrangers l’un à l’autre, réduisant ces échanges à des formes primitives de communication.

Indépendamment des exemples développés ici, une approche se fait jour vers une autre logique dans le domaine des transrelations et la spécificité de notre mode de pensée rationnel, propre à la science occidentale, qui se révélerait inapproprié à une appréhension de contextes spirituels d’un ordre supérieur. Ces derniers seraient plutôt accessibles à une approche intuitive, en appelant à la créativité subjective. Considérées sous cet aspect, les répétitions évoquées plus haut pourraient apparaître comme une incitation à nous adapter de notre côté à un nouveau mode de pensée. Mais l’on peut cependant douter que notre compréhension des mondes de l’Au-delà soit sensiblement améliorée par de telles répétitions de textes et d’images terrestres.

 

 

 

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